Le Journal de Quebec

Pour leur bien-être

- NICOLAS LACHANCE

L’hôtel-dieu soutient que l’interdicti­on de nourrir les chats leur permet de les attraper plus facilement dans des cages et de les remettre à l’organisme engagé par la Ville de Québec.

La direction de l’hôtel-dieu a indiqué que l’interdicti­on de nourrir les matous a été mise en branle afin de garantir le bien-être des chats et réduire leur nombre dans le secteur.

« La raison pour laquelle on fait ça, ce n’est évidemment pas pour les affamer. Mais plutôt pour que notre capture soit plus efficace pour la prise en charge », a expliqué Pascale Saint-pierre, la porte-parole de l’institutio­n. « On ne veut pas interdire la nourriture pour faire de la cruauté animale ».

Une fois qu’on les a attrapés dans les cages, l’organisme Les Fidèles Moustachus récupère les chats et procède à des examens. Ensuite, ils sont stérilisés ou euthanasié­s.

LE FLOU

Néanmoins, les critiques sont fortes envers la gestion des chats errants par la Ville de Québec.

Récemment, le conseiller municipal responsabl­e du dossier, Patrick Voyer, a répondu par courriel au mouvement, expliquant que les chats malades de l’hôtel-dieu, « s’il y en a », étaient récupérés.

Il soutient également que les efforts de la Ville se concentren­t sur la « sensibilis­ation des propriétai­res et futurs propriétai­res d’animaux ainsi que le micropuçag­e ».

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