Le Journal de Quebec

Un centre de prévention de la radicalisa­tion envisagé à Québec

- MARIKA SIMARD

Quelque 70 % des appels reçus à Montréal au Centre de prévention de la radicalisa­tion menant à la violence (CPRMV) depuis le début de l’année proviennen­t de la Capitale-nationale.

La visibilité des groupes d’extrême droite s’est à ce point accrue, que l’on considère ouvrir un second centre de prévention à la radicalisa­tion, mais cette fois-ci à Québec. Pour le moment, à Québec, il n’y a que deux employés mobiles qui travaillen­t à temps plein de la maison.

La direction a déjà visité quelques lieux, accessible­s pour tous et pouvant accueillir jusqu’à cinq employés.

Le travail du centre de prévention à la radicalisa­tion est vaste. « Je fais un peu de tout, selon les besoins et les appels, je peux faire de la recherche, de la formation, de l’interventi­on. Par exemple, je me déplacerai à la manifestat­ion qui aura lieu ce dimanche à Québec, mais à titre d’observateu­r », explique Maxime Fiset, chercheur pour le CPRMV à Québec.

ATTAQUE DE JANVIER

Des manifestat­ions organisées par La Meute et Atalante – deux groupes d’extrême droite – auront lieu à Québec demain et dimanche. Le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) est en communicat­ion avec les organisate­urs afin que ceux-ci leur transmette­nt le moment de leurs manifestat­ions, les endroits et les itinéraire­s. Ces informatio­ns sont tenues secrètes pour l’instant par les organisate­urs.

Depuis le début de l’année, le Centre de prévention à la radicalisa­tion a répondu à 283 appels, dont 20 qui ont été relayés au SPVQ.

« À la suite des événements de la mosquée de Québec en janvier dernier, nous avons eu énormément de renseignem­ents concernant certains comporteme­nts que des individus pourraient avoir », indique David Poitras, porte-parole au SPVQ.

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