Le Journal de Quebec

Lehouillie­r veut « actualiser » la loi provincial­e

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Face à la menace imminente d’une grève générale des chauffeurs d’autobus de la Stlévis, qui ne sont pas visés par l’obligation de maintenir des services essentiels, le maire de Lévis estime qu’il faudra éventuelle­ment « actualiser » la loi provincial­e.

« Le transport collectif, il y a 25 ou 30 ans, c’était peut-être moins important qu’aujourd’hui. Il serait peut-être temps qu’on actualise ces lois-là, mais là, on s’embarque dans un débat de fond extrêmemen­t important », a déclaré Gilles Lehouillie­r, hier, lors d’une mêlée de presse.

« Revoir la Loi sur les services essentiels, [ça signifie] retourner à l’assemblée nationale et ça exige de rebrasser toutes les cartes avec l’ensemble du monde patronal et syndical. C’est pas mal plus compliqué », a-t-il toutefois reconnu.

La partie patronale de la Stlévis a invité la partie syndicale à négocier des services essentiels sur une base volontaire, une offre déclinée sur-le-champ par le président du syndicat des 107 chauffeurs d’autobus, Stéphane Girard.

« Quand il reste moins de 10 % de la convention collective à régler, ne va pas tanner les syndicats avec les services essentiels, assieds-toi puis négocie ! » a-t-il réagi, accusant les représenta­nts à la table de ne pas avoir un réel mandat de négocier. Malgré tout, il garde espoir d’éviter un conflit le 28 août prochain. « On va tout faire pour s’entendre. On est prêts à négocier jour et nuit s’il le faut. »

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