Ils courent après leurs souvenirs de mariage

Un couple poursuit un photographe pour 8000 $

Des Lavallois qui ont déboursé près de 8000 $ pour avoir des souvenirs de leur mariage poursuivent le photographe qui n’aurait toujours pas remis les vidéos et l’album photo trois ans après leur union.

Jennifer Nehmé et Billy Marquez ont déposé une poursuite contre l’entreprise 333 Design Studio Inc. pour 7700 $, soit le montant qu’ils ont déboursé pour avoir une galerie de photos, une clé USB contenant les images de leur mariage et un montage vidéo.

Selon les termes du contrat signé avec le propriétaire de l’entreprise, Jeffrey De Belle, les mariés devaient recevoir l’ensemble de leurs souvenirs environ deux mois après avoir échangé leurs voeux, à la mi-juin 2014.

Le couple dit avoir reçu ladite clé USB avec l’ensemble des photos, mais n’a encore à ce jour jamais eu accès à l’album ni à la vidéo promis dans le contrat, peut-on lire dans les documents de cour.

« De plus, nous ne pouvons même pas faire faire notre vidéo par un autre vidéographe puisqu’il est en possession de tout le matériel de la journée de notre mariage », ajoutent-ils dans la plainte.

Les mariés disent aussi s’être butés à un dédale de communications impliquant de nombreuses personnes travaillant chez 333 Design & Photo Studio.

DES MOIS DE SUIVI

Après des mois de suivi avec la compagnie sur une période de plus d’un an, le couple a finalement reçu un courriel en mars 2015 les informant que leur vidéo était prête à être visionnée et qu’ils devaient payer les 900 $ restants à leur contrat, malgré le retard.

Sans nouvelles et toujours sans album photo deux ans plus tard, le couple a décidé d’envoyer une mise en demeure, début juin. M. De Belle a finalement contacté les mariés le 19 juin dernier.

« [Il a communiqué] avec nous pour nous dire qu’il va finir un jour par nous donner notre album et la vidéo sans aucun engagement précis de sa part et qu’il est prêt à ne pas demander les 900 $ que nous lui devons », dit le couple, qui refuse son offre.

Les entreprises de M. De Belle opèrent sous plusieurs noms, comme E-com Studio, Photographie De Belle, 333 Photo & Design et Positive Pictures. Le photographe n’en est pas à ses premiers démêlés avec la justice.

Le Journal n’a pas été en mesure de le joindre.