Pénurie de cuisiniers
(Agence QMI) | Les cuisiniers sont une denrée rare dans la capitale nationale depuis le début de l’année, à tel point que les propriétaires de restaurants doivent eux-mêmes mettre le tablier et porter le filet.
D’autres ont choisi de réduire le nombre d’heures d’ouverture.
« On a pris la décision de ne pas offrir les petits-déjeuners cet été parce qu’il a été impossible de trouver la maind’oeuvre nécessaire », explique Christopher Chouinard, propriétaire du Grand Café, sur Grande Allée. Pour lui et pour bien d’autres, ce genre de décision a une incidence énorme sur le chiffre d’affaires.
UN DÉFI DE TAILLE
Une simple vigile sur les sites d’emplois nous permet de constater que les restaurateurs s’arrachent les candidats potentiels. Pour cette raison, les restaurateurs doivent redoubler de créativité et aller au-devant des candidats.
Par exemple, les restaurants Mcdonald’s ont décidé d’organiser une sixième journée d’embauche annuelle, alors que le Grand Café a choisi d’offrir des primes à ceux qui, parmi ses employés, lui adresseraient de nouveaux candidats.
D’autres ont opté pour un coup d’éclat. C’est le cas du propriétaire du restaurant L’atelier. « En plus des annonces que nous lançons sur les différentes plateformes, nous avons choisi de faire de l’affichage sur les autobus », indique Fabio Monti.
Trouver des candidats compétents et disponibles est un défi de taille, alors que c’est le plein emploi dans la région. Le taux de chômage frôle 4 %, ce qui explique une partie du problème.
Former davantage de cuisiniers, redistribuer les pourboires, augmenter les salaires, ce sont toutes des solutions envisagées par les restaurateurs. Le problème est que les solutions ont leurs limites : « Tout le monde nous dit qu’on devrait les payer plus cher, mais c’est difficile, on ne peut pas vendre un plat de pâtes 40 $. »