Le nombre d’expulsions antiterroristes porté à 202
ROME | (AFP) L’italie a annoncé hier l’expulsion de deux Marocains et d’un Syrien, soupçonnés d’avoir des liens avec l’extrémisme islamiste, portant à 202 le nombre d’expulsions de ce pays pour ce motif depuis janvier 2015.
Sans appel, les ordres d’expulsion ministériels pour les individus considérés comme potentiellement dangereux pour la sécurité font partie des principales mesures en Italie pour prévenir des attaques djihadistes.
Parmi les derniers expulsés, un Marocain de 38 ans accusé d’avoir été radicalisé en prison. Son statut avait été relevé de « moyen » à « haut risque » après qu’il eut été surpris, avec d’autres prisonniers, en train de célébrer l’attaque d’un camion à Stockholm, en avril.
FAUSSE IDENTITÉ
Le second homme expulsé, un Syrien, vivait sous une fausse identité tunisienne. L’homme avait également célébré l’attentat, en mai, à la sortie d’un concert de la chanteuse Ariana Grande à Manchester, dans le nord de l’angleterre. L’individu était parvenu à échapper à deux ordres d’expulsions le concernant en 2011.
Le troisième homme à être expulsé est un Marocain de 31 ans, dont les marques de sympathie pour le groupe État islamique seraient liées à des troubles psychiatriques. Il recevait un traitement obligatoire pour ces troubles, après avoir été arrêté pour avoir volé un minibus.