Bilan positif pour la première Grande Foire de Québec
Quelque 150 000 visiteurs ont franchi l’entrée d’expocité au cours des cinq derniers jours
Les organisateurs de la Grande Foire jubilaient au dernier jour de la présentation de leur premier événement, hier, alors que l’achalandage pourrait être deux fois supérieur à leurs attentes.
Ils en attendaient 65000, mais c’est plutôt quelque 150000 visiteurs qui ont franchi l’entrée d’expocité au cours des cinq derniers jours. C’est du moins ce qu’a estimé Éric Lavallée, président d’amusements Spectaculaires, quelques heures avant que la fête ne se termine.
« Honnêtement, c’est au-dessus de nos attentes. [...] Je vous dirais que quand le beau temps est sorti, et même à la première journée d’ouverture, l’achalandage était incroyable. Les gens ont répondu à l’appel et on est très contents », a-t-il affirmé en entrevue au Journal.
TOUT EN SIMPLICITÉ
Pour la première fois depuis la fin d’expoquébec, en 2015, le site situé près de l’amphithéâtre accueillait, depuis mercredi, une grande fête foraine. Les organisateurs ont choisi la voie de la simplicité en axant leur événement sur les manèges et la clientèle familiale, une formule qui s’est avérée gagnante, selon Véronique Vallée, de Beauce Carnaval.
« Vous savez, une foire, c’est un rassemblement familial, c’est pour tout le monde, c’est festif, alors je pense que les gens avaient besoin de venir ici pour décrocher du quotidien », a-t-elle indiqué.
« Pour une première année, on est très satisfaits. On est fiers de ce qu’on a apporté à la Ville de Québec », s’est réjouie Mme Vallée.
À la différence d’expoquébec, l’entrée était gratuite sur le site, ce qui a pu contribuer au succès de l’événement, a-t-elle estimé.
Pas moins de 32 manèges, soit un nombre comparable à l’ancêtre de la fête, étaient accessibles aux visiteurs, en plus d’une douzaine d’attractions, des camions de cuisine de rue, des spectacles pour la famille et des prestations de chansonniers.
Une quinzaine de commerçants ont aussi pris part à la fête.
BUDGET RESPECTÉ
Les deux compagnies spécialisées dans les manèges estiment qu’elles respecteront leur budget à l’issue de cette première édition, malgré les risques associés à l’organisation d’un tel événement et alors que la Ville de Québec s’en est désengagée.
« C’est sûr qu’il y a toujours un risque quand tu deviens promoteur d’un événement. On croyait vraiment en notre produit et on savait ce que l’on pouvait offrir comme événement », a mentionné Éric Lavallée.