Le Journal de Quebec

Populaire thon rouge de 700 livres

Les morceaux se vendent en moins de quatre heures

- Valérie Bidégaré l Vbidegarej­dq

Le thon rouge figurait au menu de plusieurs résidents de Québec, hier soir, après qu’ils se soient rués à la poissonner­ie Pêcheries Raymond Desbois en matinée pour obtenir un morceau du poisson de 700 livres pêché par la propriétai­re du restaurant La Gaspésienn­e 51.

Dès 10 heures, plusieurs clients faisaient la queue devant le comptoir de la populaire poissonner­ie située au Marché du Vieux-Port de Québec. Des darnes du thon de 700 livres, de type Bluefin, pêché à Chandler, mardi, par Myriam Cyr-desbois, la propriétai­re du restaurant La Gaspésienn­e 51 et la petite-fille du pêcheur Raymond Desbois, se dressaient dans le présentoir du commerce familial. En moins de 4 heures, les quelque 200 livres disponible­s avaient trouvé preneur. « On va en avoir environ la même quantité [aujourd’hui] », indique Chantal Bouffard, qui travaille à la poissonner­ie Pêcheries Raymond Desbois et qui confirmait au Journal, vers 13 h 30, hier, avoir vendu toutes les pièces disponible­s.

40 MINUTES DE ROUTE

Il faut dire que beaucoup de clients se sont rendus sur les lieux spécialeme­nt pour se procurer une darne de thon rouge de l’atlantique. Certains amateurs, comme David Dubé, n’ont pas hésité à rouler plus de 40 minutes en voiture.

« Je suis descendu de Sainte-catherine-dela-jacques-cartier juste pour cela, affirmet-il. Nous sommes des amateurs de tartare et quand on a vu qu’ils ont pêché cela, je voulais venir en chercher. »

Quant à Lina Boutin, pour qui Pêcheries Raymond Desbois est la poissonner­ie fétiche, elle « se gâte » une fois par année avec le thon pêché par les membres de cette famille. « On attend qu’ils le pêchent. On les suit sur Facebook, alors on avait vu cela. On est venus en chercher encore cette année », partage la dame, qui entend se cuisiner un tartare ou un tataki de thon. « L’an passé, ils en avaient pêché un de plus de 1000 livres. Tu ne peux pas avoir plus frais », ajoute son conjoint.

DES « HABITUÉS »

Il va sans dire que Mme Bouffard avait de la broue dans le toupet et peinait à fournir à la demande alors qu’elle devait tailler fréquemmen­t des darnes du convoité thon rouge. « Ce sont des locaux, des habitués, qui viennent pour cela, mais aussi pour d’autres choses parce qu’on a d’autres très beaux arrivages », expose l’employée, entre deux clients.

D’ailleurs, certains qui « passaient dans le coin » pour se procurer d’autres produits se sont laissés tenter par les morceaux de la bête. « On avait entendu parler de l’histoire et comme on était de passage, on en a profité. On va certaineme­nt en manger ce soir [hier] », lance Rodrigue Lafrance.

 ?? PHOTO STEVENS LEBLANC ?? Chantal Bouffard, qui travaille à la poissonner­ie Pêcheries Raymond Desbois, peinait à fournir à la demande, hier, alors qu’elle devait couper fréquemmen­t des morceaux du thon de 700 livres pêché par la petite-fille du propriétai­re du commerce, mardi.
PHOTO STEVENS LEBLANC Chantal Bouffard, qui travaille à la poissonner­ie Pêcheries Raymond Desbois, peinait à fournir à la demande, hier, alors qu’elle devait couper fréquemmen­t des morceaux du thon de 700 livres pêché par la petite-fille du propriétai­re du commerce, mardi.
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