Deux ans d’attente au minimum
Le plan pour un réseau de transport ne sera pas connu avant cette date, explique Régis Labeaume
Il faudra attendre au moins deux ans avant de connaître le plan choisi pour un réseau structurant de transport en commun à Québec, alors que l’administration Labeaume promet de répondre à chacun des 140 mémoires reçus.
« La directive, au bureau de projet, actuellement, c’est de passer à travers tous les projets, mais surtout de donner des réponses aux gens. On va donner le maximum qu’on va pouvoir », a indiqué le maire Régis Labeaume, satisfait des propositions faites par les citoyens au cours des derniers jours. « Il y a eu beaucoup d’intelligence sur la table, les gens ont travaillé très sérieusement. Ç’a été trois jours d’exercice intelligent et nous serons réceptifs », a-t-il mentionné en marge de sa visite à la fête de quartier Maguire en fête, hier matin.
Certains ont suggéré la construction d’un métro, d’autres d’un tramway, d’un mono- rail ou même d’un service d’autobus amélioré. Le maire a affirmé qu’aucun projet ne serait rejeté avant d’être analysé de façon « rigoureuse ».
EN PÉRIPHÉRIE
Affirmant vouloir développer un système de transport en commun « en périphérie » qui desservirait les parcs technologiques, le maire Labeaume a toutefois tenu à préciser qu’il fallait franchir plusieurs étapes avant d’en arriver à « un consensus ». « C’est énormément de travail, ça prend des experts. Une fois que tu choisis ton moyen de transport, il faut que ça passe quelque part et, en ville, ce n’est pas évident, on ne peut pas faire de la magie », a-t-il indiqué. « Les gens me disent : “M. Labeaume, ça prend un métro.” Il n’y a pas de problème, on peut tout avoir, mais il faut juste le payer », a-t-il ajouté.
Même s’il dit ne pas avoir de préférence pour l’un ou l’autre des projets, M. Labeaume a une fois de plus martelé que la question du SRB était définitivement morte et enterrée.