Une fin bien réussie
Le Marathon SSQ tel qu’il a été présenté hier sur les deux rives est désormais chose du passé. Gestev s’est félicité d’avoir relevé le défi pour cette édition anniversaire et se tourne maintenant vers l’avenir pour l’organisation d’un événement concentré uniquement à Québec.
Au total, ce sont 8200 coureurs qui ont participé à l’une ou l’autre des nombreuses activités au programme de ce 20e rendez-vous, dont 1300 pour le 42,2 km, qui affichait complet.
« Oui, on est vraiment contents de la tournure de tout ça. L’an dernier, on était plutôt observateurs même si on l’organisait pareil. On a déjà eu des retours sur des corrections à faire, des trucs d’affichage et ce sont des coureurs d’élite qui nous en ont parlé. On prend des notes.
Les petites innovations qu’on a amenées au niveau de la sonorisation, des numéros et des écrans ont été appréciées. On est sur la bonne voie. En termes de participation, ça répond à nos attentes. De plus, la météo était parfaite », a soutenu le président de Gestev, Patrice Drouin.
ARRIVÉE DÉPLACÉE
Même si le nouveau parcours ne sera dévoilé que dans les prochains mois, il est déjà acquis que les participants ne termineront plus leur course devant le marché du Vieux-port, et ce, malgré le nombre élevé de spectateurs. Ils arriveront au même endroit duquel ils se seront élancés.
« On n’est pas dans un mode où l’on garde l’arrivée actuelle. […] On voudrait plus être dans un secteur plus pratique et fonctionnel, car ça prend de l’espace pour créer un village pour une arrivée et un départ », a expliqué M. Drouin, écartant l’option du stationnement du Centre Vidéotron.
« On est sûrs que la solution qu’on va apporter pour un nouveau parcours et une nouvelle dynamique va respecter les normes de la course à pied et que les gens en seront satisfaits. »
FRÉDÉRIC BOIVIN 6e
Auteur du sixième meilleur temps (2 h 46 min 41 s), Frédéric Boivin a offert la performance la plus éloquente parmi les Québécois engagés. Le Chicoutimien qui réside à Verdun parcourait la région de Québec de cette manière pour la première fois.
« C’est lent, pour moi. Je suis parti trop vite et je n’avais pas regardé le parcours avant. Ça descend beaucoup au début. Je suis parti sur un rythme pour faire 2 h 35 et j’ai payé dans les 10 derniers km. Je crampais pas mal, mais je suis content d’avoir résisté », a souligné cet ancien triathlonien, qui prévoit participer au Marathon de Boston en avril prochain.