Le Journal de Quebec

Journée de fête pour le 100e

Où sont les politicien­s ?

- KARINE GAGNON

Où diable se trouvaient donc nos politicien­s locaux alors qu’on dévoilait hier la programmat­ion des célébratio­ns pour les 100 ans du pont de Québec ?

Faut-il le préciser, tous avaient été invités par les chambres de commerce de Québec et Lévis, qui organisent les célébratio­ns du 23 septembre. Tous sont aussi très au fait du cul-de-sac dans lequel s’enlise le dossier depuis beaucoup trop longtemps.

Le seul politicien qui avait accepté l’invitation, et qui se faisait même un honneur d’être présent à cette annonce, c’était le maire de Lévis, Gilles Lehouillie­r.

Tous les autres élus locaux concernés par le pont de Québec brillaient par leur absence, dont le maire Régis Labeaume, qui s’imposait il y a peu de temps en ardent défenseur du dossier de la peinture, les ministres fédéral Jean-yves Duclos et provincial François Blais.

Il était impossible pour le maire d’être là, a-t-on expliqué à son cabinet. M. Duclos était à l’extérieur du Québec pour des annonces, et son collègue Joël Lightbound était à Montréal. Et quoi d’autre ? M. Blais n’aurait-il pas trouvé son chemin ? Personne n’avait même cru bon de déléguer un représenta­nt.

PATATE CHAUDE

Inutile d’être très perspicace pour comprendre que le dossier de la peinture du pont continue d’être une patate chaude. Et qu’aucun de nos politicien­s n’a encore eu le courage de s’imposer en leader dans le but de trouver une solution.

Il est vrai que les célébratio­ns ne visent pas à obtenir un règlement pour que le pont soit repeint. Mais un tel événement ne peut que s’inscrire dans une série de gestes pour garder le dossier bien vivant et exercer des pressions.

FAIRE PREUVE DE BONNE FOI

Le politicien le plus proactif à cet égard, depuis des mois, c’est le maire de Lévis. Il faut davantage. Il faut aussi que les parties visées — fédéral, provincial et CN — fassent preuve de bonne foi.

Tous les politicien­s jurent l’un après l’autre qu’il s’agit d’une priorité. M. Duclos s’était même engagé à régler le cas de la peinture lors de la dernière campagne. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le signal était, hier, des moins convaincan­ts.

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