Les cinémas craignent un week-end catastrophique
Le week-end de la fête du Travail sera catastrophique dans les salles de cinéma aux États-unis. Le pire en 25 ans. Et ça ne s'annonce guère mieux au Québec.
Après un été décevant marqué par une baisse historique de 16 % des recettes dans les cinémas américains, le déclin se poursuivra au cours du long congé, prédit le Hollywood Reporter.
La raison de cette sombre prédiction ? Pour la première fois depuis 1992, aucun film ne jouira d’une sortie nationale majeure. La seule sortie notable sur le territoire américain sera Tulip Fever, avec l’étoile montante Alicia Vikander. Mais il ne sortira que sur 600 écrans, une quantité négligeable dans l’immense marché de l’oncle Sam.
À OUBLIER
L’été 2017 en sera donc un à oublier alors que plusieurs productions d’envergure, comme Transformers : The Last Knight, The Mummy et Pirates of the Caribbean n’ont pas obtenu les résultats escomptés aux guichets.
Selon la presse spécialisée, ce sera la première fois depuis 2006 que les revenus estivaux ne franchiront pas la barre des quatre milliards de dollars.
Confrontées au même déficit de sorties majeures, les salles de cinéma québécoises ne doivent pas non plus s’attendre à être prises d’assaut au cours des prochains jours. « Je suis aussi pessimiste que les Américains », a déclaré Vincent Guzzo, grand patron de la chaîne de cinémas du même nom.
Seule mince lueur d’espoir, la pluie prévue pour dimanche et lundi pourrait inciter certains cinéphiles à rattraper les films parus la semaine dernière qu’ils n’ont pas vus, estime M. Guzzo.