Le Journal de Quebec

5 choses à savoir sur Arcade Fire

La formation montréalai­se s’arrête au Centre Vidéotron ce soir

- CÉDRIC BÉLANGER

Célébré un peu partout dans le monde, Arcade Fire semble encore un secret bien gardé à Québec. Voilà pourquoi Le Journal a concocté ce petit guide du profane, question d’approfondi­r les connaissan­ces de nos lecteurs à propos du collectif montréalai­s avant son concert de ce soir au Centre Vidéotron.

LES MUSICIENS

Ils sont six. Parfois sept. Win et Will Butler, Régine Chassagne, Richard Reed Parry, Tim Kingsbury, Jeremy Gara et Sarah Neufeld, cette dernière ne participan­t qu’aux concerts. Mari et femme, Win et Régine forment l’épine dorsale du groupe. Lui a été élevé au Texas avant de déménager à Montréal pour étudier à l’université Mcgill. Elle est Montréalai­se, de parents haïtiens qui ont fui la dictature de Duvalier pour s’établir au Canada. Chassagne fait écho à ses origines dans la chanson, Haïti.

LA BOMBE FUNERAL

La parution de Funeral, en 2004, a eu l’effet d’une bombe dans le milieu musical. Le son indie rock euphorisan­t du premier album d’arcade Fire a séduit la planète entière. Grâce à des chansons comme Power Out, Wake Up et Rebellion (Lies), Funeral a tapissé le haut des palmarès des meilleurs albums de l’année de plusieurs publicatio­ns spécialisé­es. Encore aujourd’hui, les chansons de Funeral demeurent les plus appréciées par les fans en concert.

LA CONSÉCRATI­ON

Sorti en 2010, le troisième album The Suburbs propulse Arcade Fire encore plus haut. Cette fois, ce sont les Grammys qui craquent. À la surprise générale, et sous le nez de stars comme Eminem, Lady Gaga et Katy Perry, le groupe montréalai­s est reparti avec le prestigieu­x prix de l’album de l’année lors de la cérémonie tenue le 13 février 2011. Au Canada, The Suburbs a remporté le prix Polaris remis à l’album de l’année toutes catégories confondues.

LES CONCERTS

Arcade Fire s’est aussi bâti une solide réputation sur scène. Il y a quelques années, le magazine britanniqu­e Q avait même qualifié le groupe d’artiste live le plus excitant au monde. Les surprises sont fréquentes durant les concerts. Lors de la tournée Reflektor, en 2013-14, le groupe offrait une reprise d’un succès lié à la ville où il se produisait. À Montréal, Arcade Fire avait pigé dans le répertoire de la formation Wolf Parade – qui fera la première partie ce soir – après avoir fait un clin d’oeil à Céline Dion et à son vieux succès Une colombe.

QUÉBEC

Malgré sa popularité mondiale, Arcade Fire et la ville de Québec n’ont pas encore établi de liens solides. Le groupe n’a joué qu’une seule fois dans la capitale, lors du Festival d’été 2010. Son concert au Centre Vidéotron n’a pas soulevé les passions des mélomanes locaux, si l’on en juge par la faible vente de billets. Trop montréalai­s pour Québec ? La question est lancée.

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PHOTO D’ARCHIVES, AFP
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La formation Arcade Fire fait un tabac un peu partout dans le monde, mais peine à conquérir Québec.

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