Un discours pour séduire les électeurs
MONTRÉAL | Jean-françois Lisée a tendu la main aux électeurs déçus de ses adversaires, lors du discours d’ouverture du 17e congrès du Parti québécois hier soir.
Au terme de ce discours-fleuve, il s’est adressé aux partisans du PLQ, qui gouverne de « scandale en scandale ». « Le Parti libéral a besoin d’une longue cure d’opposition, pour retrouver ses repères », a-t-il lancé devant les quelque 1700 délégués réunis au Palais des congrès, à Montréal.
Jean-françois Lisée a même fait un détour en anglais pour promettre aux électeurs anglophones de ne pas tenir de référendum sur la souveraineté « jusqu’à une élection subséquente en 2022 ».
CAQ ET QS
Aux électeurs de la CAQ, il a opposé les propositions de son parti, « plus efficaces, plus réfléchies, plus solides ».
Quant aux solidaires, le chef péquiste les a appelés à voter stratégiquement. « Malheureusement, tant qu’on n’aura pas changé le mode de scrutin, voter Solidaire, c’est aider un libéral ou un caquiste à l’emporter », affirme-t-il.
Il faut dire que le congrès du PQ, le pre- mier depuis 2011, arrive à un moment-clé pour la formation : le parti est troisième dans les sondages, avec 22 % des intentions de vote.
VOTE DE CONFIANCE
Aujourd’hui, la journée sera marquée par le très attendu vote de confiance auquel Jean-françois Lisée devra se soumettre, moins d’un an après son élection à la tête du parti avec 51 % des voix.
Il tentera de faire mieux que Bernard Landry, qui a démissionné en 2005 après avoir obtenu l’appui de 76,2 % des délégués.