Compromis entre Hydro et la Ville sur les travaux
Labeaume se réjouit, le « joyeux bordel est évité »
Au grand soulagement du maire Labeaume, la Ville et HydroQuébec se sont entendues hier pour limiter le nombre d’heures de travaux majeurs, la semaine prochaine, sur plusieurs artères névralgiques de Québec.
« On a un dénouement heureux. Le joyeux bordel est évité », s’est félicité le maire Labeaume hier midi, en marge du Grand Prix cycliste de Québec.
Concrètement, les travaux de la semaine prochaine débuteront chaque soir à 20 h au lieu de 18 h 15. Ils se termineront à 5 h du matin au lieu de 6 h. En fin de semaine, ils auront lieu entre 18 h et 5 h. Selon Régis Labeaume, les 21 heures épargnées permettront de s’assurer que les travaux auront bel et bien lieu en dehors des heures régulières de trafic.
« Deux heures, entre 18 h et 20 h, c’est énorme. Et le matin, c’est important aussi », a insisté le maire. Ce dernier a d’ailleurs tenu à remercier le PDG d’hydro-québec, Éric Martel, et le ministre des Transports, Laurent Lessard. « Ç’a été un peu rude hier [jeudi] », a-t-il reconnu en référence à sa sortie virulente de jeudi soir.
FERMETURES DÉCRIÉES
Il avait alors vigoureusement condamné les fermetures de tronçons des autoroutes Henri-iv, Félix-leclerc et Duplessis, mais aussi du boulevard de l’ormière, planifiées en alternance du 11 au 17 septembre. Le jour même, Hydro-québec et le ministère des Transports (MTQ) avaient annoncé qu’il fallait installer des spirales anti-accumulation sur des lignes à haute tension qui surplombent le réseau routier afin de prévenir l’accumulation de glace.
Les nouveaux horaires font en sorte qu’hydro-québec perdra 21 heures de travail sur la semaine. Comment la société d’état compte-t-elle compenser ces heures perdues ? « On va chercher à optimiser chacune des étapes », a répondu la porteparole Geneviève Gourde.
Cette dernière a soutenu qu’hydro-québec a été « surprise » par la sortie de jeudi soir du maire Labeaume. « Le MTQ faisait le lien avec les fonctionnaires de la Ville de Québec depuis des mois. On avait l’impression que tout était correct. Tout ça ne s’est pas décidé sur le coin d’une table », a-t-elle fait valoir.