Seuil historique du taux de chômage
La région de Québec au premier rang national
Le taux de chômage dans la RMR de Québec s’est élevé à 3,8 % en août dernier, ce qui représente un seuil historique puisqu’il faut remonter en août 2003 pour observer un niveau aussi faible.
La région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec se hisse ainsi au premier rang des RMR au Canada pour son faible taux de chômage. Sa plus proche rivale, la RMR de Vancouver, affiche quant à elle un taux de 4,7 % pour le dernier mois.
Selon Louis Gagnon, économiste principal pour Québec International, cette diminution est attribuable à la hausse de 0,2 % du nombre d’emplois, alors que la population active est demeurée inchangée, ce qui constitue en soi une bonne nouvelle puisque cet indicateur était à la baisse depuis cinq mois.
« Cela démontre la vitalité économique de Québec. Cela démontre à quel point les entreprises en croissance sont à la recherche de main-d’oeuvre », a affirmé M. Gagnon.
En août dernier, la RMR de Québec a fait le plein de 1000 nouveaux emplois pour atteindre 437 000 emplois. Les secteurs de la fabrication et de la construction ont récupéré le terrain perdu à la suite d’une période creuse qui s’est étirée jusqu’au printemps. Quant au secteur des services, il conserve une avance par rapport à l’an dernier.
BASE SOLIDE
La performance de Québec au chapitre de l’emploi tranche avec les résultats enregistrés pour l’ensemble de la province, où l’on observe un recul de 6000 emplois et une remontée du taux de chômage de 5,8 % à 6,1 %, de juillet à août.
« C’est la caractéristique de Québec de toujours faire l’inverse de l’ensemble de la province », a poursuivi M. Gagnon.
« Ce qui est intéressant à noter pour la région de Québec, c’est la forte offre des emplois à plein temps. Ce n’est pas le temps partiel qui domine. Cela confirme la solidité de la base économique de Québec. »
L’évolution de la population active demeure un enjeu important pour assurer la disponibilité de candidats potentiels dans la région. Le taux d’emploi chez les travailleurs âgés de 25 à 54 ans se situait à 90,1 %, en août, en tenant compte des données non désaisonnalisées.