Entente de principe à la Stlévis
Les nouvelles conditions de travail seront soumises aux chauffeurs sous peu
Les 107 chauffeurs de la Société de transport de Lévis (Stlévis) en sont venus à une entente de principe avec leur employeur dans les dernières heures.
L’information a été confirmée par le président du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-sud, Stéphane Girard. « Nous avons conclu une entente de principe jeudi, en après-midi. L’entente est gagnant-gagnant. Les deux parties sont satisfaites », a-t-il brièvement commenté.
Les détails de l’offre n’ont pas été dévoilés parce qu’ils doivent d’abord être présentés dans les prochains jours aux chauffeurs, lors d’une assemblée générale. Le syndicat affirme qu’il recommandera à ses membres d’accepter l’offre.
GAINS ET CONCESSIONS
Le syndicat se dit satisfait d’avoir obtenu gain de cause sur certains points qui lui tenaient à coeur. « Nous avons aussi fait des concessions dans le but de respecter la capacité de payer des contribuables », a soutenu M. Girard.
Les deux parties ont publié un communiqué conjoint en fin de journée hier. « La Stlévis aura beaucoup de défis à relever au cours des prochaines années. Nous sommes heureux de pouvoir compter sur les chauffeurs en tant que partenaires », a fait savoir le vice-président de la Stlévis, Mario Fortier. « Le renouvellement de la convention collective permettra de poursuivre avec confiance le développement du transport collectif sur le territoire de la Ville de Lévis. »
PROLONGATION SALUTAIRE
De son côté, le syndicat est heureux que les deux parties se soient entendues pour se donner un délai de négociation supplémentaire de 30 jours, en août.
« Une prolongation aura été bénéfique pour les deux parties. » Les chauffeurs ont en effet menacé, à la fin du mois dernier, d’avoir recours à la grève, mais les deux camps avaient décidé à la dernière minute de prolonger la période de négociation.
La convention collective des chauffeurs de la Stlévis était échue depuis le 31 décembre dernier. Les discussions pour le renouvellement des conditions de travail achoppaient principalement sur les salaires, l’organisation du travail et le plancher d’emploi.
L’employeur souhaitait notamment diminuer le nombre de chauffeurs permanents, ce à quoi s’opposait le syndicat, qui suggérait le statu quo.