Le Journal de Quebec

MOINS DE PRESSION POUR RICHARD

En gagnant deux fois au CEPSUM l’an dernier, le quart du Rouge et Or a pu se focaliser sur d’autres choses

- Richard Boutin l ∫ Rboutinjdq

« EN GAGNANT DEUX PARTIES À MONTRÉAL L’AN DERNIER, NOUS SOMMES PASSÉS À UNE AUTRE ÉTAPE. ON ACCORDE MOINS D’IMPORTANCE AU FAIT D’ALLER JOUER AU DOMICILE DES CARABINS ET ON SE CONCENTRE DAVANTAGE SUR NOTRE PRÉPARATIO­N. » – Hugo Richard

Le quart-arrière Hugo Richard estime que le Rouge et Or de l’université Laval est rendu ailleurs depuis ses deux victoires au CEPSUM, la saison dernière, lui qui n’avait pas connu les joies de la victoire dans l’antre des Carabins à ses deux premières campagnes universita­ires.

« En gagnant deux parties à Montréal l’an dernier, nous sommes passés à une autre étape, a assuré le joueur par excellence de la dernière Coupe Vanier, hier, peu de temps avant de sauter dans l’autocar vers la métropole en prévision du duel tant attendu de cet après-midi entre les deux puissances canadienne­s. On accorde moins d’importance au fait d’aller jouer au domicile des Carabins et on se concentre davantage sur notre préparatio­n. »

Glen Constantin abonde dans le même sens. « Les deux victoires de l’an dernier étaient importante­s et sont venues à point parce qu’on aurait pu développer un complexe, a souligné l’entraîneur-chef du Rouge et Or, dont la troupe s’était inclinée quatre fois à ses cinq dernières sorties au CEPSUM avant 2016. Ça devient psychologi­que, comme c’était le cas pour les équipes visiteuses au PEPS quand on a connu notre séquence de victoires. On a vécu de l’adversité et on a été capable de la surmonter. »

PEU DE MAUVAISES DÉCISIONS

Après avoir disputé d’excellente­s séries éliminatoi­res, Richard connaît un bon début de saison, ce qui a fait dire à l’entraîneur-chef des Carabins, Danny Maciocia, que le pivot du Rouge et Or disputait le meilleur football de sa carrière. Le principal intéressé est d’accord avec cette affirmatio­n.

« Je suis plus constant dans mes décisions et je prends moins de risques, a-t-il expliqué. Je me rends à ma 4e ou 5e lecture, ce que je ne faisais pas dans le passé. Et je gère mieux les moments quand ça va mal en me débarrassa­nt du ballon. »

Justin Éthier corrobore les propos de son pivot. « Il n’a pris qu’une mauvaise décision et c’est sur son dernier jeu à Mcgill, a indiqué le coordonnat­eur offensif du Rouge et Or. Il prend aussi moins de risques et il est plus décisif dans ses décisions. »

L’URGENCE DE SAMUEL CARON

Du côté des Bleus, Samuel Caron est aussi un joueur différent. À sa première saison comme partant l’an dernier, le quart-arrière de Lévis a remporté le trophée Jeff Russell décerné au joueur par excellence dans la Conférence Québec. « Samuel est beaucoup plus confiant qu’en 2016 et il réalise qu’il mérite d’être sur le terrain, a souligné Maciocia. Il y avait beaucoup de questions à son sujet l’an dernier et pas grand monde le connaissai­t. Cette année, les gens le connaissen­t. »

Caron voit lui aussi des différence­s. « La chimie avec mes receveurs est meilleure, ainsi que ma compréhens­ion du jeu, a souligné le produit des Faucons de Lévis-lauzon. Je pense que je peux amener mon jeu à un autre niveau. À ma dernière saison, je veux profiter de chaque moment et m’amuser. Je suis habité par un sentiment d’urgence. »

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