Nadal redevient le patron à New York
Le no 1 mondial remporte les Internationaux des États-unis pour la troisième fois de sa carrière
NEW YORK | (AFP) Le no 1 mondial Rafael Nadal a remporté les Internationaux des États-unis pour la troisième fois de sa carrière, quatre ans après son précédent titre, en battant hier dans une finale à sens unique l’africain Kevin Anderson 6-3, 6-3, 6-4.
Le grandissime favori, qui disputait sa 23e finale en Grand Chelem, a dominé l’invité-surprise, 32e au classement ATP, qui n’avait jamais dépassé jusque là les quarts de finale d’un tournoi majeur.
Nadal s’est offert à 31 ans avec autorité son 16e titre en Grand Chelem, le deuxième de l’année après Roland Garros en juin - pour la dixième fois! - et son troisième à New York, après 2010 et 2013, son deuxième de l’année après Roland Garros.
UN IMPRESSIONNANT PALMARÈS
Il affiche désormais à son impressionnant palmarès un total de 74 titres.
Mieux encore, alors que son dernier titre sur ciment remontait à janvier 2014 (à Doha), Rafa a montré que, comme à ses plus belles années, rien ne lui résistait et que sa piètre saison 2016.
«Depuis le début de la saison, j’ai joué à un très bon niveau plutôt élevé, finir l’année en Grand Chelem avec un succès est vraiment incroyable», a souligné Nadal.
Dans le premier set, alors que Nadal remportait facilement ses jeux de service, Anderson, particulièrement vulnérable sur ses deuxièmes balles de service, était rapidement sous pression: il lui a fallu ainsi batailler près de dix minutes pour remporter son deuxième jeu de service.
Il a repoussé quatre balles de bris, avant de céder, en envoyant une attaque de coup droit dans le couloir, à la cinquième, ce qui permettait à Nadal de mener 4-3, puis 5-3.
Le no 1 mondial, de plus en plus incisif, a empoché grâce à une volée gagnante la première manche sur le service de son adversaire après 58 minutes de jeu.
Le scénario s’est répété quasiment à l’identique dans la deuxième manche, sauf que Nadal a pris le service du Sud-africain dès le 6e jeu, en multipliant les montées au filet.
Anderson s’est encore plus compliqué la tâche en cédant d’entrée son service après une série de quatre fautes directes.
Cette victoire avait été une saveur particulière pour Nadal, puisque son oncle Toni, son entraîneur de toujours, ne le suivra plus au quotidien sur le circuit ATP à partir de la saison prochaine, et il l’a remercié chaleureusement: «Sans lui, je n’en serais pas là», a-t-il assuré.
DOMINATION DU
En l’absence de Novak Djokovic et d’andy Murray, blessés, et après l’élimination de Federer, Nadal a confirmé l’écrasante supériorité du Big Four qui domine le tennis masculin: à eux quatre, ils ont remporté 46 des 51 derniers tournois du Grand Chelem.