Un suivi plus « robuste » reconnaît Julien
Sans s’alarmer du nombre record de mesures disciplinaires imposées en 2016, le vice-président du comité exécutif de la Ville de Québec Jonatan Julien reconnaît que les employés font face à un suivi plus « robuste » de la part des gestionnaires.
Sans être « excessive », l’augmentation du nombre de sanctions imposées aux travailleurs de la Ville est attribuable à une meilleure formation des gestionnaires de la Ville, soutient le conseiller d’équipe Labeaume. « On a une équipe qui est plus sensibilisée à la gestion de la performance », résume-t-il.
Au cours des quatre dernières années, le nombre d’employés a chuté de 5222 à 5025, ce qui a permis un contrôle « plus précis, plus serré » des ressources humaines, soutient M. Julien. « Il y a moins d’effectifs, donc la gestion de la performance des employés par les gestionnaires est suivie de façon plus rigoureuse », plaide-t-il.
« Chaque employé a une tâche à faire pour réaliser les objectifs de son unité. Moi je vois ça d’un bon oeil, personnellement, poursuit M. Julien. Si on ne prenait jamais de mesures disciplinaires, on se ferait probablement traiter de laxistes. »
PAS DE COMMANDE POLITIQUE
Le responsable des ressources humaines assure qu’aucune commande politique n’a été faite afin de serrer la vis aux employés, tel que cela est souvent reproché par les syndicats. « On souhaiterait qu’il n’y en ait pas, des mesures disciplinaires. Il n’y a personne qui cherche à prendre des mesures disciplinaires », assure-t-il.
Les dossiers qui lui sont soumis sont étoffés et ils demeurent confidentiels, rappelle-t-il. Qui plus est, les recommandations du comité de discipline indépendant n’ont jamais été mises en doute depuis son arrivée en poste, il y a quatre ans.
PAS DE TENDANCE
M. Julien refuse de parler de tendance à la hausse ou de croissance sur la question des sanctions.
« Est-ce que l’an prochain on va avoir 70 mesures disciplinaires, 30 ? Je n’en ai aucune idée. On n’a pas de souhait sur ce plan-là. Ce qu’on souhaite, c’est que l’équipe de gestion fasse un suivi de la performance des employés et que des mesures soient prises en cas de défaut ou de manquement en termes disciplinaires », conclut-il.