Prêts pour une finale fertile en émotions
Les Capitales entament leur série ultime ce soir contre les Boulders à Rockland
À quelques heures du début de la finale de la Ligue Can-am face aux Boulders de Rockland, les Capitales de Québec sont gonflés à bloc. Si les représentants de la Vieille-capitale analyseront leur adversaires jusqu’à la fin de la série afin de mieux les vaincre, l’esprit d’équipe, lui, est un dossier réglé depuis le jour 1 de la saison 2017.
« On continue à penser à nos adversaires constamment, on veut être le mieux préparé possible », lance d’emblée l’entraîneur-chef Patrick Scalabrini. Du coup, on va s’occuper de ce qu’on peut gérer de notre côté », ajoute-t-il, faisant certainement référence au fait que les Boulders en auront également plein les bottines dans cette finale, qui oppose les deux meilleures équipes de la Ligue.
« L’ambiance est vraiment bonne, tout le monde a une belle attitude et l’esprit de groupe est fort. On m’a confirmé que c’était l’un des bons groupes de joueurs qui sont passés au stade Canac dans les dernières années », observe pour sa part l’entraîneur adjoint Jean-philippe Roy.
LEE EN DEUXIÈME
Comme cela a été évoqué dimanche, Patrick Scalabrini a confirmé hier que Brett Lee allait lancer le deuxième match de la série, notamment parce qu’il fait frapper l’adversaire au sol. « C’est important de regarder ces choses-là, dans un stade comme celui des Boulders. Lee a aussi été notre meilleur lanceur dans le dernier mois avec Karl, on voulait lui faire une place », a-t-il expliqué.
« On va y aller avec Arik (Sikula) au quatrième match. Il a beaucoup mieux lancé à domicile qu’à l’étranger cette saison contre Rockland. Et pour le troisième match, je voulais avoir Karl. C’est souvent le match le plus important d’une série », a poursuivi le pilote. « Tu peux prendre les devants 2-1 ou éliminer un club avec une victoire, ou l’inverse avec une défaite ».
CHOIX DÉCHIRANTS
Puisque Kalian Sams est de retour dans l’alignement à temps plein, les Capitales devront « se passer » d’un de leurs réguliers chaque soir. « Je devrai faire un difficile choix, c’est certain. En même temps, avoir le luxe choisir qui va rester sur le banc est un heureux problème. On va analyser le tout soir après soir, selon qui on affronte au monticule », conclut le gérant, qui effectivement, analysera l’adversaire jusqu’à la toute fin.