Sebastian Vettel dans son élément à Singapour
Après avoir concédé deux victoires à Lewis Hamilton lors des récentes escales du calendrier de la F1 présentées à Spa-francorchamps et à Monza, Sebastian Vettel doit saisir cette occasion de remettre les pendules à l’heure, ce dimanche, à Singapour.
Il est vrai que cette épreuve, disputée sous les projecteurs, devrait davantage convenir à sa Ferrari. À Vettel de saisir sa chance de reprendre la tête du classement des pilotes, qu’il a cédée pour la première fois de la saison il y a deux semaines en Italie.
L’allemand a certes appris à gagner à Singapour, une course qu’il a remportée à quatre reprises au cours des six dernières années, dont la dernière, en 2015, à bord, justement, d’une Ferrari.
« C’est un circuit que j’affectionne particulièrement, et je pense que nous y serons très compétitifs, a-t-il déclaré, hier, en conférence de presse. Mais je ne peux pas dire que c’est une épreuve déterminante. L’important, c’est d’être en tête lors de la dernière course à Abou Dhabi. Il reste encore beau- coup d’occasions pour marquer des points. Je suis loin d’être inquiet. »
CIRCUIT TECHNIQUE
Lance Stroll, lui, participera à sa deuxième course en soirée après avoir vécu sa première expérience du genre au Grand Prix de Bahreïn en avril.
« Je n’ai jamais couru ici, a déclaré le jeune pilote québécois, qui s’était classé au septième rang à Monza il y a deux semaines. Le circuit est très technique, ce qui ajoute à son degré de difficulté.
« Et contrairement à Bahreïn, c’est une piste temporaire aménagée dans les rues de la ville. Il faudra aussi se méfier de la chaleur, qui est toujours un obstacle majeur pour les pilotes à Singapour. »
Le motoriste Honda, dont l’association infructueuse avec l’écurie Mclaren se terminera à la fin de 2017, devrait annoncer aujourd’hui un nouveau partenariat avec Toro Rosso, l’équipe satellite de Red Bull, pour la saison prochaine, avant de s’allier la saison suivante avec l’écurie mère Red Bull. Mclaren, elle, se verra confier un moteur Renault dès 2018.