FREDDIE MERCURY
Toujours aussi fidèle à
Après une seule chanson hier, le public ovationnait déjà Marc Martel. Quatre ans après sa participation à l’aventure Queen Extravaganza, il effectuait un retour attendu au Capitole, avec un tout nouveau spectacle rock consacré à l’oeuvre complexe et immortelle du groupe culte.
Il revient à l’essentiel avec The Ultimate Queen Celebration, dans une mise en scène plus sobre qui s’appuie simplement sur des éclairages dynamiques. Mais l’interprétation de Freddie Mercury par le Québécois est toujours aussi puissante et saisissante. Il s’investit de nouveau corps et âme pour faire revivre plus d’une vingtaine des plus grands succès de Queen, entouré par quatre musiciens torontois et new-yorkais.
Les lourds « riffs » de Tie Your Mother Down affichaient les couleurs d’une soirée qui s’annonçait électrisante. Après avoir enchaîné Killer Queen et You’re My Best Friend, Marc Martel s’est assis au piano pour Save Me.
Peu bavard, il s’est résumé à dire qu’« on ne serait pas là ce soir sans les chansons de Freddie Mercury », a-t-il mentionné avant de dédier Love Of My Life à « la mémoire d’un génie, d’un créateur, d’un amant de la vie ».
Après avoir souligné l’amour de Mer- cury pour l’opéra avec Ave Maria, « une chanson qu’il aura peut-être aimé enregistrer un jour », Marc Martel y est allé avec l’immense Bohemian Rhapsody, avec le fidèle crescendo qui a commencé piano voix pour culminer dans l’euphorie musicale totale avant l’entracte.
VASTE RÉPERTOIRE
Au retour, le chanteur, qui portait un t-shirt avec le drapeau britannique, a continué l’enfilade de succès avec l’entraînante Fat Bottomed Girls, la rockabilly Crazy Little Thing Called Love, la robuste The Show Must Go On et la seule chanson gospel du répertoire de Queen, Somebody To Love.
Au rappel, quoi de plus de mieux que de garder les hymnes fédérateurs We Will Rock You et We Are The Champions.
Quelle bête de scène est-il ce Marc Martel, qui affichait un malin plaisir à se glisser de nouveau dans la peau de Mercury. Interpréter les chansons complexes du disparu semble un art qu’il maîtrise du bout des doigts. Il n’a pas le look flamboyant du leader de Queen, mais quand on ferme les yeux, on ne fait pas la différence.
Le public l’a acclamé de toute part hier avec, entre autres, une longue ovation en fin de parcours. Et c’était amplement mérité.
The Ultimate Queen Celebration est présenté de nouveau ce soir et demain au Capitole.