Un événement plus populaire que jamais
La 13e édition de La nuit des galeries a lieu demain soir
La nuit des galeries est un événement majeur du Vieux-québec qui donne le coup d’envoi à la saison automnale de bien belle façon. Victime de son succès, l’événement, auquel participent 37 galeries d’art du Vieux-québec, 25 restaurants et une dizaine d’artistes de la scène musicale, a accueilli l’an passé 19 000 curieux.
La 13e édition aura lieu samedi, dès 18 h. Les galeries ouvriront leurs portes jusqu’à 23 h tant aux amateurs qu’aux curieux, et proposeront des bouchées en association avec un des 25 restaurants participants. Du vin sera également servi, et de nombreux artistes seront sur place pour échanger avec les visiteurs et même créer en direct.
Quelques changements ont été apportés cette année. La Coupe Lumineuse, en vente à 12 $, est désormais obligatoire pour avoir droit au vin et aux bouchées servis dans les différentes galeries, et pour acheter des consommations aux six différents bars extérieurs qui jalonnent le parcours.
« On essaie d’avoir une version améliorée, souligne la directrice générale de la Coopérative du Quartier Petit Champlain, Pascale Moisan. L’an passé, on s’est un peu fait prendre avec 19 000 personnes. En vérité, on s’est aperçu avec les années qu’il y en avait qui venait parce que tout était gratuit. Il y avait des bouchées gratuites, du vin gratuit… Cette année, on voulait éliminer ça. »
Maintenant, des serveurs sont dans chaque galerie pour qu’il y ait un contrôle sur les plateaux. « On essaie juste de rendre ça plus limpide », affirme-t-elle.
Situé à la Batterie Royale, le tout nouvel Espace Terroir accueillera une panoplie d’entreprises et de producteurs locaux qui ont plusieurs choses à faire déguster.
DÉMOCRATISER L’ART
Pascale Moisan se réjouit que l’événement ait considérablement contribué à démocratiser les arts visuels depuis maintenant 13 ans. « Ça permet à tout le monde d’oser entrer dans une galerie d’art. On n’est pas à l’abri d’un coup de coeur, même si on n’est pas riche. Certains voient une oeuvre et viennent la chercher six mois plus tard. Il y a encore beaucoup de gens qui s’empêchent d’entrer dans des galeries d’art parce qu’ils vont se sentir jugés, parce qu’ils n’ont pas les moyens. Mais ça ne devrait pas. Ça, ça ouvre une porte », soutient-elle.
Les retombées sont considérables. « On n’a pas de chiffre exact, mais ce sont des montants très importants pour les galeries. »
Mais il n’y a pas que les galeries qui en profitent. Ce soir-là, tout le secteur grouille d’activités. « Tous les restaurants sont pleins », affirme Pascale Moisan.