Les directions souhaitent plus de ressources
La direction de plusieurs services ambulanciers de Québec et Lévis réclame aussi l’ajout de ressources de leur région.
« C’est malheureux, mais ce qui est dit (manque d’ambulances) c’est vrai. On a entrepris des démarches auprès des autorités compétentes pour obtenir plus de ressources ambulancières », indique Émilie Bonneau, porte-parole pour Dessercom, ajoutant être dans l’attente de réponses de la part du CIUSSS.
AJOUTS TEMPORAIRES
La Coopérative des techniciens ambulanciers de Québec (CTAQ) abonde dans le même sens.
« On a fait des demandes qui datent de quelques mois. Nous avons des ajouts temporaires, mais le problème est déjà présent. On veut des ajouts permanents », indique Dominic Chaput, directeur adjoint des opérations.
M. Chaput soupçonne que les négociations actuelles puissent ralentir le dossier d’ajout d’ambulances, sans toutefois accuser les CIUSSS et le ministère de la Santé d’être de mauvaise foi.
« Probablement que ça n’aide pas, les énergies sont mises surtout sur la résolution du conflit », fait-il valoir.
PAS PRIORITAIRE
De son côté, Dominic Desrosiers-fortin, coordonnateur à la Sécurité civile et aux services d’urgence au CIUSSS de Chaudière-appalaches, indique qu’il n’est pas sur la table d’ajouter des ressources à Lévis.
« Il s’agit d’une zone surveillée, mais pas prioritaire », précise-t-il.
Il rappelle que le schéma de couverture de risque prévoit la présence de premiers répondants un peu partout sur le territoire qui peuvent assister les ambulanciers, le temps qu’ils arrivent.