Le Journal de Quebec

Labeaume confiant

- KARINE GAGNON karine.gagnon@quebecorme­dia.com

Sans grand projet flamboyant ou ambitieux, Régis Labeaume semble aborder sa quatrième campagne électorale comme s’il venait d’entreprend­re en sifflotant une grande marche dans un sentier qu’il connaît par coeur.

C’est l’image qui s’imposait en l’écoutant parler, hier, de cette quatrième campagne où l’idée d’améliorer la qualité de vie des gens et de faire de Québec la ville la plus attrayante représente, avec la mobilité, les principaux enjeux, selon lui.

Visiblemen­t très confiant et d’un calme olympien, il explique qu’« une campagne, c’est très long, c’est un marathon, et c’est ce que les autres ne savent pas ». Lui, il a un plan et mise sur la constance. « On pèse sur le bouton et c’est parti. On a la réputation d’être organisés et rigoureux, ça ne fera pas exception », dit-il encore.

Le programme électoral est prêt depuis des mois, le calendrier des annonces aussi. Ses adversaire­s ont beau prétendre le contraire, il ne paraît pas le moindremen­t achalé par Anne Guérette ou Jean-françois Gosselin. Il donne l’impression du candidat qui vogue lentement mais sûrement vers une victoire, ne souhaitant qu’une chose : remporter le plus de votes possible pour, dit-il, maintenir son poids politique.

Il va même jusqu’à souhaiter obtenir encore autour de 74 % des voix, comme en 2013, ce qui lui assurerait un poids politique important face à Montréal.

PARCS ET VERDURE

L’allégorie tient jusque dans les premiers engagement­s de M. Labeaume dans cette présente campagne, qui sont essentiell­ement des parcs, des places éphémères et des projets de verdisseme­nt dans divers secteurs de la ville.

« C’est ça que les gens veulent, expose le chef d’équipe Labeaume, qui se pose souvent la question : “qu’est-ce que les gens font après 17 heures?” C’est toujours la bonne question, car après 17 heures, ils veulent des places où aller, ils veulent des loisirs, du sport pour les enfants et eux autres aussi […] Ils veulent rencontrer d’autre monde parce que la vie urbaine est toujours bien impersonne­lle. Ils veulent que les enfants soient en sécurité quelque part. »

Le maire peut bien avoir l’air au-dessus de ses affaires, mais il devra tout de même rester sur ses gardes. Éviter de devenir son pire ennemi, en raison de son bouillant caractère, représente­ra son principal défi.

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