Des réactions
« Les décisions préliminaires du département du Commerce américain favorisent presque toujours le plaignant américain. Le Canada est fortement en désaccord avec les enquêtes en matière de droits antidumping et de droits compensateurs liées aux importations d’avions civils gros porteurs en provenance du Canada. Il est évident que la décision vise à éliminer les aéronefs de la Série C de Bombardier du marché américain » — Chrystia Freeland, ministre des Affaires étrangères du Canada
« Nous considérons que la plainte de Boeing est sans fondement et la décision d’aujourd’hui est abusive et insensée. C’est dans cet esprit que nous ne ménagerons aucun effort pour défendre les intérêts de travailleurs de l’industrie aérospatiale québécoise, en collaboration avec le gouvernement fédéral » — la ministre de l’économie, des Sciences et de l’innovation, Dominique Anglade
« Il s’agit d’une manoeuvre pernicieuse du transporteur américain qui n’a d’autre objectif que d’affaiblir un plus petit concurrent » — le président-directeur général du Conseil du patronat du Québec, Yves-thomas Dorval
« Les représentants de Boeing agissent comme des fiers-à-bras en manipulant les lois américaines et en profitant du penchant pour le protectionnisme de Washington pour fermer le marché des États-unis à la Série C » — David Chartrand, coordonnateur québécois du syndicat AIMTA, qui représente notamment les travailleurs de l’industrie aérospatiale