Le Journal de Quebec

Une journée noire pour les activités ferroviair­es et aéronautiq­ues de Bombardier

- PHILIPPE ORFALI

Les revers essuyés deux fois plutôt qu’une hier sont majeurs, mais ne mettent pas en péril l’avenir de l’entreprise fondée il y a 75 ans par Joseph-armand Bombardier.

En plus de s’être vu imposer des droits compensato­ires bien pires que prévu par le Départemen­t du commerce (DOC) des États-unis, Bombardier doit renoncer à la fusion de ses activités ferroviair­es avec le géant allemand Siemens. Cette alliance aurait permis aux deux entreprise­s de mieux concurrenc­er des puissances montantes du train originaire­s de la Chine.

Malgré des pourparler­s qui se sont échelonnés sur plusieurs mois avec Bombardier, Siemens lui a préféré la française Alstom.

Bombardier Transport est donc, pour l’instant du moins, condamné à être un joueur « mineur » parmi les fabricants de matériel roulant sur rail.

Les nouvelles ne sont guère plus réjouissan­tes pour les avions C Series, un produit dans lequel les gouverneme­nts du Québec, du Canada et du Royaume-uni ont massivemen­t investi.

SUCCÈS PLUS INCERTAIN

Les Cseries étaient l’un des points forts du plan censé remettre Bombardier sur la bonne route, après des années difficiles. Le succès du programme apparaît plus incertain maintenant, même si aucun droit ne sera imposé d’ici à une autre décision du gouverneme­nt américain, qui doit survenir au début de 2018.

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