Le Journal de Quebec

Sur les traces d’anthony Beauvillie­r

- KEVIN DUBÉ

Samuel Girard n’a pas besoin de chercher bien loin pour trouver un exemple qu’il est possible de jouer dans la LNH à 19 ans.

Pas plus tard que l’an dernier, son coéquipier chez les Cataractes de Shawinigan, Anthony Beauvillie­r, surprenait un peu tout le monde et parvenait à se tailler une place avec les Islanders de New York. Et si, au départ, l’équipe de Long Island semblait vouloir lui offrir l’expérience de neuf parties avant de le retourner au niveau junior, Beauvillie­r a tellement bien fait qu’il a passé la saison avec l’équipe.

« Anthony Beauvillie­r a toujours été un exemple pour moi. Même à mon année recrue chez les Cataractes, il avait 17 ans et c’était déjà un leader dans l’équipe et un joueur que j’admirais. Il était bon autant offensivem­ent que défensivem­ent.

« Sa situation ressemble à la mienne. Il a eu un premier camp pro où ç’a bien été, il est revenu junior et l’année d’après il est resté dans la LNH. C’est sûr que j’aimerais avoir le même parcours que lui. »

PLUS GROS, PLUS FORT

Il a pris les grands moyens, cet été, pour atteindre son objectif en passant la saison estivale à s’entraîner au centre de performanc­e Axxelerati­on de Châteaugua­y en compagnie des entraîneur­s Mark Lambert et Sébastien Lagrange.

Il a également fait des sessions de power skating avec Julie Robitaille.

« Mon but était de prendre de la masse sans perdre ma vitesse et peut-être même en gagner un peu. Ça fait effet jusqu’à maintenant », raconte celui qui fait maintenant osciller le pèse-personne entre 170 et 175, selon la journée, du haut de ses 5 pi 10 po.

Pas de doute, toutefois, il s’agirait d’un autre dur coup pour les Cataractes si, deux ans de suite, ils voyaient leur meilleur joueur débuter dans la LNH.

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