Guérette veut vendre le Colisée pour 1 $
La chef de DQ souhaite lancer un appel de projets pour trouver un acheteur prêt à recycler le vieil édifice
La chef de Démocratie Québec propose de lancer un appel de propositions pour trouver un acheteur intéressé à acquérir le Colisée Pepsi pour 1 $.
« Nous nous engageons à lancer officiellement un appel de projets pour recycler l’ancien Colisée », a promis hier Anne Guérette. Ce processus serait lancé dans les cent premiers jours d’un règne de Démocratie Québec (DQ).
Le bâtiment serait cédé pour 1 $ à « quiconque va proposer un projet viable qui va susciter l’adhésion collective et qui sera porteur de richesse collective pour notre ville ». Si au bout d’un an on n’a pas trouvé preneur, on se résoudra à le « déconstruire ».
VOCATION À DÉTERMINER
La chef de DQ n’a pas voulu s’avancer sur une vocation. Mais elle interpellera des gens d’affaires et des organismes communautaires, sportifs, culturels, au Québec ou à l’extérieur.
Son candidat Jean Cloutier a même lancé que Québecor pourrait se porter acquéreur. « On va le rencontrer (Martin Tremblay, nouveau patron de l’amphithéâtre). Je le connais personnellement. Il sera invité à offrir une piastre au nom de Québecor ». « S’il a une idée, pourquoi pas ? On ne sait jamais », a renchéri Mme Guérette.
PAS DE MESSAGE CLAIR
Elle croit que la raison pour laquelle personne ne s’est manifesté jusqu’à maintenant est qu’aucun processus rigoureux n’a été mis en place. « On n’a jamais envoyé un message clair. »
Aucune décision n’a été prise depuis sa fermeture en 2015, a soutenu Mme Guérette, qui déplore les « tergiversations » du maire Régis Labeaume sur la question. Selon une compilation faite par son équipe, il a changé d’avis à quinze reprises sur le sort du bâtiment depuis 2010.
Anne Guérette veut aussi que le maire rende publics les coûts de démolition. M. Labeaume affirme depuis plusieurs mois que le Colisée sera démoli, mais que cela ne presse pas puisque son entretien est peu coûteux et qu’il faut attendre que le Grand Marché soit aménagé.
Le conseiller responsable des finances, Jonatan Julien, a refusé de donner une estimation pour ne pas faire monter les enchères dans l’éventuel processus d’appels d’offres. — Avec la collaboration
de Jean-luc Lavallée