Bientôt une superclinique dans l’est de Québec
Alors que la clinique médicale Saint-louis, à Sainte-foy, deviendra dans quelques jours la quatrième super-clinique de Québec, la population dans l’est de la ville, laissée pour compte depuis les débuts de cette formule, aura bientôt droit à son annonce, a assuré le ministre de la Santé Gaétan Barrette.
« À Québec, j’ai toujours dit qu’on devrait en avoir un minimum de cinq. On est rendu à quatre et il y en a une cinquième qu’on va qualifier “d’en devenir”, et on en a possiblement une sixième, alors on va atteindre notre objectif », a glissé le ministre, hier, en confirmant que la clinique du chemin Saint-louis, près des ponts, allait se joindre au mouvement.
Dès lundi, elle offrira 84 heures de service par semaine, contre 76 précédemment. Comme les autres établissements du genre, elle sera ouverte les soirs et la fin de semaine, offrira du sans rendez-vous et des services de radiologie de base, d’échographie et de prélèvements.
Lors de l’annonce, Gaétan Barrette a laissé entendre que l’est de la ville aurait prochainement accès au même type d’offre, après les lancements dans Lebourgneuf, Sainte-foy et Saint-roch. « Les [super-cliniques] suivantes, il y en a au moins une qui sera plus... qui est carrément du côté est », a-t-il indiqué.
RECRUTEMENT DE MÉDECINS
Quatre mois après le lancement de la première super-clinique dans la région, le ministre de la Santé a assuré que cette réforme, qui vise à désengorger les urgences en renforçant les soins de première ligne, commence à porter ses fruits. « L’effet commence à se faire sentir, mais évidemment il va être progressivement plus signifiant », a-t-il dit.
Gaétan Barrette a toutefois reconnu que le recrutement de médecins dans les super-cliniques, pour faire face à l’augmentation des services, représente « un défi » qui relève de la « distribution des effectifs médicaux » sur le territoire québécois. Le prochain plan régional d’effectifs médicaux donnera la priorité aux super-cliniques, a-t-il indiqué.
Il a aussi fait le souhait que les médecins qui oeuvrent dans les urgences s’ouvrent davantage à la pratique dans les super-cliniques et les groupes de médecine familiale. « Il y a des médecins un jour qui devront accepter de venir voir ces patients-là dans un endroit comme ici », a-t-il lancé.