Retour au jeu pour Samuel Cameron
Il ne devait pas rejouer au football selon sa chirurgienne, mais Samuel Cameron effectuera un retour au jeu, demain, un an après avoir subi une effroyable blessure à un genou.
Le porteur de ballon des Faucons de Lévis-lauzon s’est blessé le 17 septembre 2016 dans une défaite face aux Titans de Limoilou qu’il retrouvera, demain, à l’occasion de son retour. Cameron s’est déchiré tous les ligaments du genou, deux tendons et s’est fracturé le conduit externe.
« Compte tenu de la gravité de la blessure, je suis vraiment surpris de revenir au jeu aussi rapidement, a confié Cameron qui a obtenu le feu vert de sa chirurgienne, lundi, et qui a pris part à l’entraînement en soirée. Parce que ma jambe a été immobilisée pendant quatre mois en raison de la fracture et que j’étais incapable de marcher, je savais que mon retour serait difficile. Je suis orgueilleux et je voulais marcher. Pendant les mois 4 à 6, j’ai fait des progrès et j’ai recommencé à jogger et à sprinter plus rapidement que prévu. J’ai atteint un plateau cet été, mais ma progression a repris au camp d’entraînement. »
Cameron a hâte d’affronter les Titans. « J’ai hâte de voir comment je vais réagir. J’espère voir du terrain. Je vais faire ce dont je suis capable, mais je n’ai pas de restriction. Je ne suis pas inquiet du premier contact. »
NOUVELLE POSITIVE
Pierre-alain Bouffard rayonnait. « Je ne m’attendais jamais à recevoir une nouvelle aussi positive, a souligné l’entraîneur-chef des Faucons. Sam ne sera pas partant et je ne prévois pas l’utiliser beaucoup, mais je ne raterai pas l’occasion de l’habiller. Il est toujours aussi fluide et a conservé sa vitesse. Il va être explosif dès qu’il va toucher au ballon. Je savais qu’il ne serait pas prêt pour amorcer la saison, mais je le connais depuis longtemps. Il a une tête de cochon et il a mis tous les efforts pour revenir. »
Qui pourra arrêter l’attaque terrestre des Faucons qui mise sur Joanik Masse qui a amassé 1192 verges en cinq parties et la recrue Louis-pierre Napert? « Nous aurons une attaque au sol dévastatrice », a résumé Bouffard.