Des tonnes de papier journal
D’énormes quantités sont nécessaires à la production de votre quotidien, ainsi que des milliers de kilos d’encre
Pour parvenir à imprimer environ 100 000 copies chaque jour, le Journal compte sur des fournisseurs en papier et en encre qui doivent toujours être prêts à répondre à la demande, qui est tout simplement gigantesque.
Avant d’arriver sur le pas de votre porte ou sur la table du café du coin, le Journal se crée tout d’abord dans les locaux de l’avenue Béchard « en pièces détachées ». D’un côté, des tonnes et des tonnes de papier journal livrées par Produits Forestiers Résolu (PFR) et de l’autre, de l’encre livrée à même un camion-citerne par la compagnie Sun Chemical.
10 000 TONNES DE PAPIER
Pour le commun des mortels, les chiffres liés aux livraisons de papier peuvent sem- bler à première vue incroyables. Au total, ce sont environ 10 000 tonnes de papier installées sur des rouleaux qui sont livrés chaque année pour imprimer le Journal et ses divers cahiers et encarts publicitaires.
« Au niveau journaux, le Journal de Québec est l’un de nos plus gros clients au Québec sans aucun doute », explique le directeur des ventes de la division canadienne de Résolu, Charles Neilson, précisant que, même si le marché change, le Journal, lui, reste toujours un gros client. « Au cours des 15 dernières années, la demande en papier journal a chuté jusqu’à 70 %. »
Chaque mois, le Journal reçoit une trentaine de livraisons de papier en provenance de l’usine PFR de Clermont, près de La Malbaie. Avec une capacité de stockage d’environ quatre jours de papier en entrepôt, la proximité de l’usine représente un plus pour la direction. « Pour une livraison un mercredi, le papier est fabriqué le lundi. Tout est très rapide. Et pour la livraison aussi c’est très simple », fait remarquer M. Neilson.
DE L’ENCRE EN CITERNE
Quant à l’encre qui sert à coucher textes et photos sur tout ce papier, les chiffres qui y sont associés sont tout aussi impressionnants. Sur une année complète, ce sont 150000 kg d’encre noire qui sont transvidés dans un immense réservoir installé dans l’imprimerie. Toutes les deux semaines, un camion-citerne vient livrer le précieux liquide.
« C’est une pompe comme n’importe quelle citerne qui va livrer de l’essence dans une station-service. Sauf qu’ici, ce qui sort du tuyau, c’est de l’encre », indique le directeur technique de Sun Chemical Canada, Vincent Scotto, précisant que le Journal de Québec fait partie de ses trois plus grands clients dans l’est du pays.