Les citoyens comprennent qu’il n’y a pas de « guerre à l’auto »
Les élargissements d’autoroutes ont rassuré les électeurs, selon Régis Labeaume
Les annonces d’élargissement des autoroutes Laurentienne et Henriiv ont apaisé les gens de Québec, qui comprennent qu’il n’y a pas de « guerre à l’auto » dans la capitale, estime Régis Labeaume.
Le maire sortant était de passage à la Randonnée aux mille couleurs organisée hier par la Société de la rivière Saint-charles. Au terme d’une première semaine de campagne où il a surtout parlé d’espaces verts, il ne voit pas l’urgence de se lancer dans un débat sur les transports.
ÉLARGISSEMENTS D’AUTOROUTES
« Je sais qu’il y en a qui ont avantage à ce que la campagne se passe sur le transport. C’est juste que les annonces de Laurentienne et Henri-iv ont changé beaucoup de choses », a soutenu Régis Labeaume.
« Il n’y a personne qui pense qu’on est en train de faire la guerre à l’automobile. […] Les gens sont en train de comprendre que ça nous prend un système de transport collectif structurant parce qu’ils ont bien compris qu’on s’occupait des automobilistes. »
TRANSPORT STRUCTURANT
Il affirme qu’il a « livré la marchandise pour les autoroutes » et qu’il veut maintenant s’attaquer au projet de transport collectif d’ici deux ans.
Ses intentions sont d’ailleurs toujours de le faire financer « à 90 ou 100 % » par les gouvernements supérieurs. Mais il n’est pas question de présenter un projet concret en campagne électorale. « C’est prendre le monde pour des crétins que de leur dire qu’en deux semaines, on a un tout nouveau projet. Si des gens veulent faire ça, qu’ils le fassent. Moi je ne prends pas la population pour des idiots. »
TROISIÈME LIEN
Le maire a continué hier de marteler qu’il ne voulait pas d’un projet de troisième lien qui nuirait à la fluidité de la circulation dans l’est de la ville.
« Si tout le monde veut que ce soit à l’est, ce sera à l’est. Mais moi je n’appuierai pas un projet qui empire le trafic à Québec. En attendant, cessez d’en parler comme d’une chansonnette et donnez-moi des chiffres, des statistiques, des preuves. »
« À PARTIR DU MOMENT OÙ ON LEUR A FOURNI HENRI-IV ET LAURENTIENNE, LES GENS SAVENT QU’ON VEUT AUSSI PROTÉGER LES AUTOMOBILISTES, ET LE TRANSPORT COLLECTIF DEVIENT UNE ÉVIDENCE POUR TOUT LE MONDE. » – Régis Labeaume