Le Journal de Quebec

Les Jeux, un sujet tabou

- ALAIN BERGERON

Erik Guay a rôdé assez près du podium olympique pour mesurer combien il est difficile d’y monter. Il souhaite éviter qu’on le lui rappelle à mesure qu’approchent les Jeux de Pyeongchan­g.

Le sujet sera assurément abordé avec lui lors d’une série d’événements médiatique­s et de galas de financemen­t auxquels il participer­a durant le mois d’octobre. Il entend s’y prêter volontiers. Champion du monde en titre au super-g et vice-champion en descente, la presse nationale et européenne le cuisinera sur ses attentes pour ses quatrièmes Jeux olympiques, mais il se montrera toutefois moins volubile là-dessus durant les semaines suivantes.

« Je vais avoir plein de questions portant sur les Jeux olympiques d’ici à ce que les courses commencent, mais quand elles vont débuter, je ne voudrai pas répondre à ces questions sur les Jeux qui n’auront lieu qu’en février. Je vais plutôt me concentrer sur la Coupe du monde entre-temps », avise le vétéran de l’équipe canadienne.

Quatrième au super-g des Jeux de Turin en 2006, Guay a terminé deux fois cinquième en super-g et descente et 16e en slalom géant, quatre ans plus tard à Vancouver. À Sotchi, il avait dû se contenter du 10e rang en descente, une semaine avant sa sortie de piste en super-g.

PRIORITÉ À LA FAMILLE

Homme de famille, l’athlète de Mont-tremblant entend optimiser sa préparatio­n en se ressourçan­t le plus possible dans le cocon familial, d’autant plus que sa conjointe a donné naissance à la quatrième fille du couple la semaine dernière.

« On sent que c’est une année olympique parce que ça s’annonce chargé avec les galas et plusieurs demandes de médias. Je vais essayer de rester chez moi le plus possible pour être avec Karen et les enfants », prévoit-il.

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