Guilbault veut rencontrer El Ghernati
Afin d’assurer le suivi des dossiers des citoyens de Louis-hébert, la nouvelle élue caquiste, Geneviève Guilbault, souhaite rencontrer son adversaire libérale, Ihssane El Ghernati, qui travaillait depuis 10 ans au bureau de comté de Sam Hamad.
« Mme El Ghernati, si elle veut me transmettre ses idées, les suivis de dossiers, et tout ça, moi, je suis très ouverte à ce qu’on fasse ce suivi-là ensemble », a déclaré Mme Guilbault lors de son tout premier point de presse en tant qu’élue à l’assemblée nationale.
Pour faciliter la transition, Mme Guilbault a aussi évoqué le souhait de conserver le même bureau de comté qu’occupait M. Hamad.
Mme Guilbault s’est engagée à « travailler fort » pour convaincre le gouvernement de réduire les impôts, comme le prône la Coalition avenir Québec.
« On va aussi s’assurer que les promesses libérales, au sujet d’anacolor et du transport routier, notamment, vont être maintenues et respectées », a dit Mme Guilbault.
« UNE TALOCHE », DIT COUILLARD
Le premier ministre Philippe Couillard, qui était à Ottawa au lendemain de la défaite libérale dans Louis-hébert, a réitéré sa volonté de respecter ces engagements.
Tenir parole, a expliqué M. Couillard, fera « partie de la démarche » pour reprendre Louis-hébert, une forteresse libérale qui lui a été arrachée par la CAQ.
« Dans la vie, ce qui compte quand on reçoit une taloche, ce n’est pas la taloche, mais comment on s’en relève et qu’est-ce qu’on fait avec le message qui est associé à ça », a déclaré le chef libéral.
M. Couillard n’a pas ménagé le choix des mots pour qualifier la déconfiture de son parti à l’élection partielle.
« Il n’y a aucun doute que c’est un mauvais résultat. Ce n’est pas juste un résultat insatisfaisant, a dit M. Couillard. […] Je n’en suis pas content du tout. Je veux qu’on gagne le comté la prochaine fois, qu’on en refasse un comté libéral. Pour ça, je vais tenir ma parole envers les électeurs de Louis-hébert. On a parlé d’anacolor, on a parlé sur le prolongement de la route [l’autoroute de la Capitale] : on va le faire, qu’on ait gagné l’élection ou pas. »
Raymond Bernier, qui a parrainé Mme El Ghernati tout au long de sa courte campagne électorale, n’a pas caché son inquiétude pour les députés du caucus libéral en vue des prochaines élections générales. « On est toujours inquiet quand arrive un résultat comme ça, a dit le député libéral de Montmorency. […] Il faut prendre note du message, il faut corriger le tir. »