Pays malade
Les États-unis ne sont plus la grande nation admirée de tous.
Certains croient que le déclin a commencé dans les années 1960 avec la guerre du Vietnam quand les Américains ont échangé la supériorité morale contre l’obsession de dominer le monde.
Et voilà qu’ils se sont donné un président ignorant, cupide, vulgaire et menteur qui a promis qu’il rendrait à l’amérique sa grandeur. On attend toujours.
Les Pères fondateurs, auteurs de la Déclaration d’indépendance et de la Constitution américaine, se sont inspirés des philosophes des Lumières pour rédiger une des plus vieilles constitutions toujours en usage et une des plus admirées.
Trump, lui, prend ses informations chez Fox News et ne comprend pas la Constitution dont il est responsable.
ZÉRO COMPASSION
À Porto Rico mardi, il a dit aux gens de l’île dévastée que leur malheur était relatif parce qu’il y a eu moins de morts qu’à La Nouvelle-orléans lors de Katrina.
Il ne s’est pas comporté ainsi au Texas et en Floride après les ouragans Harvey et Irma. J’oubliais, les Portoricains sont « bruns » et Trump préfère les Blancs.
Il n’a pu s’empêcher de blaguer au sujet du coût de la reconstruction (« cela va faire vraiment mal à notre budget ») et de répéter à quel point il est extraordinaire. La seule chose qui l’intéresse, c’est « me, me, me ».
FOU ARMÉ
Dernière catastrophe en titre : Las Vegas, 59 morts, des centaines de blessés, un carnage. Il y en aura d’autres. Même s’il a émis l’opinion que le tueur était fou, Trump ne va pas partir en guerre pour empêcher les agités du bocal de posséder des armes militaires.
Après tout, la NRA a contribué à hauteur de 30 millions $ à sa campagne présidentielle.
Les États-unis en sont rendus là. Quelle tristesse ! Peut-on espérer un revirement ?