« Radu » et Patrick Roy toujours aussi proches
MCKINNEY, Texas | Patrick Roy n’a pas dirigé Alexander Radulov depuis sa dernière campagne junior, en 2005-06, mais les liens entre les deux sont toujours solides. Au point où, quand le Russe fait face à une importante décision, il n’hésite pas à consulter son ancien patron.
Roy a mentionné récemment sur les ondes radiophoniques du 98,5 qu’il avait discuté avec Radulov avant que ce dernier décide de tester sa valeur sur le marché des joueurs autonomes.
Plusieurs ont ensuite sauté aux conclusions en affirmant que l’ancien gardien étoile et ex-entraîneur en chef de l’avalanche du Colorado avait tout tenté pour convaincre l’attaquant russe de demeurer à Montréal.
Sans nier que des échanges ont eu lieu, Radulov assure que Roy a simplement tâté le terrain auprès de son ancien protégé.
« Nous avons discuté et nous parlons encore. C’est tout à fait normal. Il a été mon premier entraîneur en Amérique et ça signifie beaucoup pour moi. On peut s’appeler pour parler de plusieurs autres choses que le hockey, comme nos enfants ou la vie en général.
À ce moment-là, nous avons eu des discussions à propos de ma situation contractuelle et il m’a demandé ce que je souhaitais faire. Je lui ai dit que je pensais attendre et tester le marché. Il n’a pas essayé du tout de me convaincre de rester à Montréal. Il m’a dit à quel point les gens m’aimaient au Québec et qu’ils souhaitaient que je reste, mais il a ajouté que je devais faire ce qui était le mieux pour moi. Il a joué au hockey et il comprend ce que je vis », a indiqué Radulov.
ET SI ROY…
Certains se demandent si Radulov aurait été davantage tenté de poursuivre sa carrière avec le Canadien si Roy avait été derrière le banc ou dans l’état-major du club. « Ça fait beaucoup de si… », a souri Radulov lorsque ce scénario a été évoqué.
« Personne ne m’a amené à Montréal en me laissant croire que Patrick Roy reviendrait dans l’organisation. Ça n’a jamais été un facteur dans mon esprit. Je voulais juste me retrouver à un endroit où j’aurais la chance de jouer et j’ai eu cette opportunité à Montréal », a-t-il rappelé.
S’il a déjà fait connaître son appréciation des forces en présence à Dallas, l’auteur de 156 points en 230 matchs dans la LNH assure que son départ n’a rien à voir avec l’alignement en place à Montréal.
« Ça n’a pas influencé ma décision. Je pense que l’équipe sera bien correcte. Il y a de bons morceaux en place, mais c’est toujours difficile d’analyser une équipe sur papier. Bien des gens parlent et parlent et parlent encore, mais dans une longue saison, de bons comme de mauvais moments surviennent et il est difficile de prédire de quelle façon une équipe va réagir. »