UNE ABSENCE QUI PERDURE

David Schlemko de retour avec ses coéquipiers, mais...

ARLINGTON, Virginie | David Schlemko a pris part à un premier entraînement complet avec ses coéquipiers. Mais l’imminence d’un retour au jeu ne semble pas se pointer à l’horizon.

« Il n’a pas encore obtenu le feu vert pour jouer, seulement pour les pratiques. Tant que ce sera le cas, il va uniquement s’entraîner », a expliqué Claude Julien, rencontré au complexe d’entraînement des Capitals, en banlieue de Washington.

Arborant un bandage à la main droite, le défenseur ignorait également quelle serait encore la durée de son absence.

« Je n’ai pas de date précise, mais je me rapproche », s’est-il contenté de répondre.

Schlemko a précisé que cette blessure, subie dès le premier entraînement du camp, était le résultat d’une lutte pour l’obtention de la rondelle dans un coin de patinoire.

Le lendemain, le Canadien en avait surpris plusieurs en révélant la nature de la blessure du nouveau venu. Contusion à un os de la main, avait-on diagnostiqué. Or, puisque cette blessure tient l’albertain à l’écart du jeu depuis déjà trois semaines, on peut se demander si elle ne se rapprochait pas davantage de la fracture.

« Ça n’a plus vraiment d’importance maintenant », a indiqué Schlemko après une légère hésitation. Ce qui laisse présager que l’hypothèse est juste.

UN HABITUÉ DE LA LISTE DES BLESSÉS

Schlemko n’en est pas à sa première visite sur la liste des blessés depuis le début de sa carrière. Pratiquement partout où il est passé, il a pris un abonnement à l’infirmerie. Depuis la campagne 2010-2011, selon The Hockey news, il a raté 115 rencontres en raison de diverses blessures. Néanmoins, il reconnaît que la situation actuelle est particulière.

« Il n’y a jamais de moment idéal, mais disons que ça l’est encore moins quand tu viens d’arriver dans un nouvel environnement, avec de nouveaux coéquipiers et de nouveaux entraîneurs, et que tu souhaites montrer ce que tu peux faire.

« C’est frustrant, a-t-il ajouté. Quand tu es le premier à arriver à l’aréna et que tu sautes sur la glace en solitaire, il manque cet esprit de camaraderie.

RELATIVEMENT EN FORME

Sans compter qu’il devient difficile d’assimiler un nouveau système de jeu.

« J’ai joué au sein de plusieurs formations, alors j’ai l’habitude de m’adapter rapidement. Je regarde les matchs. C’est sûr qu’il y aura de la nervosité lors de mes premières présences sur la patinoire. Le reste ne devrait pas poser problème », a-t-il soutenu.

Au moins, la forme physique ne posera pas de problème. Comme Schlemko l’a lui-même fait remarquer, il n’a jamais cessé de patiner au cours de ces trois semaines.

De plus, l’écart est toujours plus facile à combler dans les premières semaines du calendrier qu’en plein coeur de la saison.