Le Journal de Quebec

UNE NOUVELLE ÈRE POUR L’ÉQUIPE-ÉCOLE

Le Rocket de Laval apportera une nouvelle dynamique avec le grand club

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Que ce soit sur ou à l’extérieur de la patinoire, ce sera une saison de renouveau à plusieurs niveaux pour l’équipeécol­e du Canadien.

Tout d’abord, l’équipe a déménagé ses pénates à Laval et elle portera le nom de Rocket en hommage à Maurice Richard. Elle disputera ses parties à la Place Bell, soit à quelques stations de métro de ses grands frères du Tricolore. Un changement majeur pour les entraîneur­s et les hockeyeurs.

« À pareille date, l’an dernier, on arrivait à Cornerbroo­k (à TerreNeuve) pour notre camp d’entraîneme­nt, a souligné l’entraîneur-chef Sylvain Lefebvre. C’était de l’ouvrage. Cette année, tout ce qu’on a à faire, c’est de s’installer dans nos nouveaux locaux. »

« La dynamique est vraiment différente. On n’a pas à voyager et on peut se retourner de bord plus rapidement. Lorsqu’on était à Cornerbroo­k, c’était presque impossible pour les joueurs de se faire rappeler. De notre côté, on a bénéficié d’une ou deux journées de plus pour travailler sur ce qu’on veut implanter comme système, des demandes qu’on veut faire aux joueurs et de faire des évaluation­s. »

UNE DYNAMIQUE DIFFÉRENTE

En plus d’un nouvel environnem­ent, Lefebvre devra composer avec une philosophi­e d’organisati­on revampée. En février dernier, après l’arrivée en poste de Claude Julien, l’équipe-école avait conservé la stratégie qui avait été mise en place au début de la campagne par Michel Therrien.

Durant l’été, Julien a eu l’occasion de rencontrer tous ses collaborat­eurs, incluant Lefebvre, afin d’établir un plan d’attaque pour la saison 2017-2018.

« Ce n’est pas tous les entraîneur­s qui ont la même philosophi­e, a précisé Lefebvre en évitant de faire des comparaiso­ns entre Julien et Therrien. Le système de Claude est un peu différent de celui de Michel, mais il n’y a pas de changement­s majeurs.

« La dynamique est toutefois différente. On s’entend bien et j’ai appris de nouvelles choses pendant le camp. Michel avait de l’expérience et celle de Claude est différente avec sa conquête de la coupe Stanley et ses présences sur la scène internatio­nale. »

GUIDER LES ESPOIRS

Pendant le camp d’entraîneme­nt, le rendement de certains espoirs a grandement déçu les observateu­rs. Ce qui signifie que Lefebvre aura du pain sur la planche cette saison avec le Rocket. À Laval, il aura la mission de faire grandir les Nikita Scherbak, Michael Mccarron et Noah Juulsen, notamment.

« On doit les guider et on leur donne des structures dans lesquelles ils ont plus de chances de réussir, a mentionné l’ancien défenseur de la LNH. Ils doivent devenir autonomes et prendre de la maturité.

« Par contre, chaque individu est différent. J’en ai 24 qui proviennen­t de différents milieux et des cultures qui le sont tout autant. Diriger des joueurs n’est plus comme avant. C’est encore un concept d’équipe avec plusieurs aspects individuel­s. Il faut peser sur les bons boutons, mais ils ne sont pas tous au même endroit chez chaque individu. »

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