UNE FORTE SURVIVANTE
Catherine Larochelle a elle aussi survécu au terrible accident des Éboulements. La femme de Saint-bernard soutient avoir tiré un trait depuis longtemps sur cette triste page de son histoire.
« Pour moi, c’est du passé, ça. La vie continue, c’est tout », affirme la dame de 78 ans, rencontrée sur le terrain de sa résidence.
À la regarder, nul ne peut se douter que Mme Larochelle a frôlé la mort, le jour de l’action de grâce de 1997.
À l’arrivée du Journal, la septuagénaire tirait une brouette, et s’apprêtait à planter un arbre et des fleurs, avant de laver sa voiture.
« Le spécialiste ne pensait pas que je remarcherais », souligne Mme Larochelle, qui formait avec Jacques Labrecque le seul couple à être sorti vivant de l’accident.
L’homme, qui avait subi un traumatisme crânien, est décédé il y a huit ans.
MORTS « HEUREUX »
Depuis toutes ces années, Mme Larochelle soutient que les occupants de l’autocar avec qui elle se trouvait sont morts heureux.
« Ça s’est fait tellement vite, ils n’ont pas eu connaissance qu’ils sont partis. Ils n’ont jamais souffert, parce qu’ils étaient inconscients, dit-elle. C’est la vérité : j’étais dans l’autobus et s’ils avaient souffert, j’aurais souffert moi aussi », insiste celle qui n’a aucun souvenir des instants qui ont précédé l’accident.
MESSES
Mme Larochelle, l’une des deux seules survivantes toujours en vie, entend être présente aux messes commémoratives prévues à Saint-bernard et aux Éboulements, demain et le 15 octobre.
À lire demain : Sobres commémorations