Le Journal de Quebec

Cours 101 en relations humaines

Des liens se tissent rapidement au sein de l’équipe d’expansion

- STÉPHANE CADORETTE

LAS VEGAS | Pas évident de rapiécer une équipe en pigeant des effectifs à gauche et à droite aux quatre coins de la Ligue nationale ! Pourtant, dans le vestiaire des Golden Knights, les joueurs assurent que c’est comme s’ils jouaient ensemble depuis toujours.

L’état-major de la nouvelle franchise en a vécu de toutes les couleurs entre la préparatio­n pour le repêchage d’expansion, d’innombrabl­es transactio­ns, le repêchage amateur et le camp d’entraîneme­nt.

L’équipe a pris forme depuis et même si des ajustement­s devront être apportés, les morceaux du casse-tête se positionne­nt.

COMME À L’INTERNATIO­NAL

Dans le branle-bas de combat des derniers mois pour mettre l’alignement sur pied, les joueurs n’ont bénéficié que de quelques semaines pour apprendre à se connaître sur la glace et en dehors. Voilà une situation pour le moins inhabituel­le dans le monde du sport.

« Ça se passe bien parce que tout le monde est ouvert à connaître d’autres personnes et à se familiaris­er. Il y a encore beaucoup de travail à faire pour forger l’identité de l’équipe. On sait que c’est un long processus et on va tout faire pour y arriver le plus vite possible », a indiqué l’attaquant David Perron.

Pour William Carrier, qui a fait partie de l’équipe canadienne des moins de 17 ans en 2011 et de celle des moins de 18 ans un an plus tard, l’expérience actuelle s’apparente à ce que les joueurs peuvent vivre sur la scène internatio­nale.

« C’est pareil au sens où tu n’as pas beaucoup de temps pour te familiaris­er avec tes coéquipier­s qui viennent de partout. Normalemen­t, la chimie est déjà installée dans une équipe. C’est sûr qu’ici on a tout parti ça à zéro, mais dans l’ensemble ça se déroule bien », a-t-il dit.

Son compagnon de trio Pierre-édouard Bellemare a même vu la situation comme un avantage puisque tous les joueurs partaient sur le même pied.

« Au lieu d’arriver dans une équipe où il y a un noyau en place, tu te retrouves dans une équipe où tout est nouveau. Tout le monde fait un effort pour connaître l’histoire de l’autre, d’où il vient, et ça crée rapidement des liens. (En comparaiso­n), quand je suis arrivé à Philadelph­ie, c’était à moi de faire les efforts d’aller vers tout le monde », s’est-il souvenu.

BONNE CHIMIE

Pour le pilote Gerard Gallant, l’histoire se répète en quelque sorte. Il occupait le rôle d’entraîneur adjoint pour les Blue Jackets de Columbus en 2000-2001, lorsque le club d’expansion a fait son entrée. Il s’estime choyé d’avoir les effectifs qu’il a aujourd’hui sous la main à Vegas.

« La chimie est très bonne. Nous ne misons pas sur un grand nombre de super vedettes, mais on a insisté sur l’importance d’avoir des joueurs de caractère, et ils vont bien ensemble. »

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PHOTO D’ARCHIVES, AFP David Perron (57) et ses nouveaux équipiers des Golden Knights ont rapidement dû établir une chimie dans le vestiaire et sur la patinoire.

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