Le Journal de Quebec

Gosselin s’en remet finalement à la science

- STÉPHANIE MARTIN

Jean-françois Gosselin a changé son fusil d’épaule sur les changement­s climatique­s. Après avoir affirmé qu’il ne croit pas qu’ils soient causés par l’homme, il a convenu, hier, s’en « remettre à la science ».

L’influence de l’homme sur le réchauffem­ent planétaire fait l’objet d’un consensus scientifiq­ue clair à travers le monde.

Le chef de Québec 21 a tenté de se dépêtrer de la position dans laquelle il s’est placé avec sa déclaratio­n à La Presse en fin de semaine. « Je pense qu’il y a des changement­s climatique­s, mais je ne pense pas que l’homme est responsabl­e », avait-il soutenu.

« Je me suis mal exprimé », a lancé hier le candidat à la mairie, qui dit ne pas avoir été mal cité.

VALEUR DE LA SCIENCE

« Évidemment, je reconnais la valeur de la science. Je m’en remets aux scientifiq­ues. Ce que je répète toujours, c’est qu’il faut trouver un équilibre entre le développem­ent économique, le développem­ent social et l’environnem­ent. »

« Je partage ce que les scientifiq­ues disent. » Donc, vous avez changé d’idée? ont demandé les journalist­es. « Non. Je m’en remets aux scientifiq­ues. Ce que je dis, c’est qu’au lieu de croire une chose, il faut agir et proposer des actions. »

Il a affirmé que son équipe propose plusieurs idées qui permettron­t de protéger l’environnem­ent. Les navettes à 1 $, la desserte de l’aéroport en transport en commun et le covoiturag­e dans les voies réservées, a-t-il cité.

Ses deux adversaire­s dans la course à la mairie ont adhéré au consensus scientifiq­ue.

« On pense que l’humain doit contribuer à calmer le réchauffem­ent climatique, il est plus que temps de le faire. Les villes peuvent le faire », a soutenu Anne Guérette. « Je n’ai jamais été climatosce­ptique. […] Il faut absolument qu’on fasse chacun notre part. Je n’ai jamais douté de ça », a plaidé Régis Labeaume.

— Avec Jean-luc Lavallée

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