Gosselin s’en remet finalement à la science
Jean-françois Gosselin a changé son fusil d’épaule sur les changements climatiques. Après avoir affirmé qu’il ne croit pas qu’ils soient causés par l’homme, il a convenu, hier, s’en « remettre à la science ».
L’influence de l’homme sur le réchauffement planétaire fait l’objet d’un consensus scientifique clair à travers le monde.
Le chef de Québec 21 a tenté de se dépêtrer de la position dans laquelle il s’est placé avec sa déclaration à La Presse en fin de semaine. « Je pense qu’il y a des changements climatiques, mais je ne pense pas que l’homme est responsable », avait-il soutenu.
« Je me suis mal exprimé », a lancé hier le candidat à la mairie, qui dit ne pas avoir été mal cité.
VALEUR DE LA SCIENCE
« Évidemment, je reconnais la valeur de la science. Je m’en remets aux scientifiques. Ce que je répète toujours, c’est qu’il faut trouver un équilibre entre le développement économique, le développement social et l’environnement. »
« Je partage ce que les scientifiques disent. » Donc, vous avez changé d’idée? ont demandé les journalistes. « Non. Je m’en remets aux scientifiques. Ce que je dis, c’est qu’au lieu de croire une chose, il faut agir et proposer des actions. »
Il a affirmé que son équipe propose plusieurs idées qui permettront de protéger l’environnement. Les navettes à 1 $, la desserte de l’aéroport en transport en commun et le covoiturage dans les voies réservées, a-t-il cité.
Ses deux adversaires dans la course à la mairie ont adhéré au consensus scientifique.
« On pense que l’humain doit contribuer à calmer le réchauffement climatique, il est plus que temps de le faire. Les villes peuvent le faire », a soutenu Anne Guérette. « Je n’ai jamais été climatosceptique. […] Il faut absolument qu’on fasse chacun notre part. Je n’ai jamais douté de ça », a plaidé Régis Labeaume.
— Avec Jean-luc Lavallée