Les candidats de QC21 refusent les débats
Les organisateurs des débats ne collaboreraient pas
Alors que le chef de Québec 21 (QC21) avait affirmé qu’il accepterait tous les débats, la majorité des candidats de son parti ont refusé les invitations à de tels événements dans leur district ou encore sur le thème de la culture.
Encore hier matin, Jean-françois Gosselin affirmait qu’il voulait faire plus de débats avec le maire sortant Régis Labeaume. « On attend après lui pour le débat radio, mais on n’a pas de nouvelles », a indiqué le candidat.
Cependant, les candidats de Québec 21 eux-mêmes refusent de débattre. « En fin de compte, ce sont les candidats et les candidates qui décident. Si ma candidate a une demande de débat et préfère faire du porte-à-porte, elle va aller faire du porte-àporte. C’est aussi simple que ça, la décision revient toujours à nos candidats et nos candidates », a expliqué Jean-françois Gosselin.
IMPOSER DES DATES
Pour certains débats, le candidat à la mairie a prétexté le conflit d’horaire. Par exemple, il y avait un débat dans Saint-Roch-saint-sauveur. Ce dernier était prévu mardi soir, en même temps que l’activité de financement du parti. Tous les autres candidats des autres partis ont pourtant accepté les invitations.
« Eux, ils ont choisi une date qui correspondait à notre date d’activité de financement. Alors, notre candidat, Christian Lachance, était à l’activité de financement. C’est un peu normal », a mentionné M. Gosselin. Surprenant, alors qu’il affirmait pourtant haut et fort au départ de la campagne que les débats « de notre côté, c’est oui, c’est oui toujours, n’importe où, n’importe quand, n’importe comment ».
MANQUE DE COLLABORATION
Puis, M. Gosselin avance que la collaboration avec les organisations qui présentent certains débats n’est pas bonne.
« On veut participer au débat, mais on veut que les règles soient les mêmes pour tout le monde », dit-il, se plaignant du choix des modérateurs qui a été proposé. Les candidats ont ainsi refusé l’invitation de Monlimoilou pour un affrontement au Centre communautaire Jean-guy Drolet, le 23 octobre prochain. Tous les autres partis y présenteront deux candidats.
« On ne peut pas commencer à se faire imposer des dates de débat. On a notre mot à dire là-dedans. Les conditions dans lesquelles on va débattre. C’est qui le modérateur ? À un moment donné... », a-t-il pesté, refusant de donner des exemples.
Des candidats ont également été invités à participer à un débat, le 17 octobre, par le Conseil de la culture. Encore une fois, l’offre a été refusée. Les candidats doivent préparer le chef au débat qui aura lieu à Radio-canada plus tard durant la même journée.
« Quand on reçoit des demandes pour nos candidats, on accepte. Mais, en même temps, si c’est un débat qui est le matin de mon débat… Je vais vous dire une chose, l’équipe va être en train de travailler avec moi à préparer mon débat », a-t-il convenu.