Plus de 520 000 Européens tués par an
COPENHAGUE | (AFP) La pollution de l’air provoque toujours plus de 500 000 décès prématurés par an sur le continent européen malgré une légère amélioration, a indiqué hier l’agence européenne pour l’environnement dans son rapport annuel.
« Il est encourageant de constater que de nombreux gouvernements européens, et en particulier les villes, montrent l’exemple et protègent la santé des personnes en améliorant la qualité de l’air », a indiqué Hans Bruyninckx, le directeur de l’agence basée à Copenhague.
La pollution atmosphérique reste la première cause environnementale de décès prématurés.
COMBUSTIBLE FOSSILE
Selon le rapport, sur 520 400 décès prématurés enregistrés dans 41 pays européens en 2014 (contre 550 000 en 2013), quatre sur cinq (428 000) étaient directement liés aux particules fines présentes dans l’air – ces poussières microscopiques principalement générées par la combustion de carburants fossiles et jugées nocives par l’organisation mondiale de la santé.
Au sein de l’union européenne, les particules fines ont été la cause de plus de trois décès sur quatre liés à la pollution atmosphérique (399 000 sur 487 600).
BLOOMBERG GÉNÉREUX
Par ailleurs, le milliardaire Michael Bloomberg a annoncé hier un don de 64 M$ de dollars à des organisations de protection de l’environnement, au lendemain de l’abrogation par l’administration Trump d’un plan pour accélérer la transition énergétique.
Cette abrogation, une promesse de campagne de Donald Trump, intervient quelques mois après la décision du président américain de quitter l’accord de Paris sur le climat, estimant qu’il était défavorable aux ÉtatsUnis. Cet accord avait été signé en décembre 2015 par 195 pays.