10 GAFFES DE KAVIS REED
Depuis son entrée en poste comme directeur général des alouettes, Kavis reed a tenté de relancer la formation montréalaise. Toutefois, les résultats n’ont pas été au rendez-vous. voici une liste de 10 mauvaises décisions de reed depuis sa nomination.
Libération de Bear Woods
La saison 2017 a commencé sur une mauvaise note avec la libération du secondeur. Une décision prise avant la deuxième journée du camp d’entraînement qui n’avait pas fait l’affaire de plusieurs vétérans et de l’entraîneur-chef Jacques Chapdelaine. Il n’a pas été remplacé adéquatement par la suite.
Échange de S.J. Green
C’est une transaction qui a fait mal à l’attaque, mais aussi au leadership des Alouettes. Green a prouvé que son genou était revenu à la normale et il a effectué un retour en force au sein de l’élite des receveurs de la LCF (1178 verges de gains et huit touchés). Fin de la discussion.
Dérouler le tapis rouge à Durant
Il y avait peu de quarts disponibles sur le marché des joueurs autonomes lors de la dernière saison morte. Durant était le meilleur du groupe selon Reed, mais il s’est trompé sur toute la ligne. Le vétéran n’a pas été capable de relancer l’offensive montréalaise même s’il est demeuré en santé. On se demande maintenant s’il sera de retour en 2018.
Miser sur des plaqueurs canadiens
Reed a chambardé le ratio de l’équipe en embauchant des plaqueurs canadiens. Toutefois, Jabar Westerman et Keith Shologan n’ont pas été à la hauteur. Ils n’ont pas été en mesure d’aider John Bowman et Gabriel Knapton pour appliquer la pression sur le quart adverse. D’ailleurs, les Alouettes sont au dernier rang de la LCF au chapitre des sacs (20) depuis le début de la campagne.
Congédier Chapdelaine et Thorpe
Reed a montré la porte à Jacques Chapdelaine et Noel Thorpe alors que la fiche de l’équipe était de 3-8. Malgré ce mouvement de personnel, les Alouettes ont continué de s’enliser et ils sont maintenant éliminés. On ne saura jamais si les deux hommes de football auraient été en mesure de renverser la tendance qui se dessinait à l’horizon.
Devenir entraîneur-chef
Pour tenter de replacer son équipe, Reed a décidé de s’attribuer le rôle d’entraîneur-chef. Il pensait avoir toutes les solutions, mais ç’a été un échec lamentable. D’ailleurs, il n’a toujours pas remporté de victoire depuis qu’il est à la tête de la formation.
Faire des déclarations contradictoires
Reed a dit plusieurs choses aux journalistes montréalais depuis son embauche. Par contre, après avoir répondu à certaines questions, ses actions ont eu tendance à contredire ses paroles quelques semaines plus tard. Comme on dit, les bottines ne suivent pas toujours les babines...
Une profondeur déficiente
Les blessures ont eu un impact important sur la saison 2017. Lorsqu’elles sont survenues, on a senti une certaine improvisation de la part de Reed, qui a bouché les trous de son équipe avec des pansements d’une qualité discutable. Les remplaçants utilisés étaient souvent des joueurs qui se sont joints à sa formation à la dernière minute.
Miser sur Ernest Jackson
Si Durant n’a pas été une bonne embauche, on peut en dire autant du receveur Ernest Jackson. Ses performances avec Ottawa en 2016 ont été surévaluées et on a pu le constater cette saison, alors qu’il n’a jamais été en mesure de s’imposer comme receveur de premier plan. Jackson ou S.J. Green ? La réponse est maintenant facile à trouver.
La chaise musicale chez les quarts
Pendant les déboires de Durant durant les premières semaines, les Alouettes n’avaient pas de remplaçant de qualité au poste de quart. Vernon Adams fils? Il a été échangé pour des raisons encore nébuleuses. Drew Willy ? Il sera toujours un second jusqu’à la fin de sa carrière. Reed se croise maintenant les doigts afin que Matthew Shiltz soit un quart d’avenir. On le saura peut-être dans les prochaines semaines puisque le jeune pivot pourrait avoir un ou deux départs.