Le Journal de Quebec

UNE CONFIANCE QUI RAPPORTE

Benjamin Gagné et Dereck Baribeau, des Remparts, sont des éléments clés des succès actuels de l’équipe

- Mario Morissette Mmorissett­ejdq

Quand un directeur général se retrouve dans le clan des acheteurs captifs et compulsifs, comme ce fut le cas pour Philippe Boucher lors de la préparatio­n de l’alignement des Remparts de Québec, en prévision du tournoi de la Coupe Memorial 2015, il négocie généraleme­nt les mains liées dans le dos face à des homologues sans vergogne.

Depuis qu’il a amorcé la reconstruc­tion des Remparts de Québec, Boucher a quelquefoi­s eu la main heureuse. Ce fut le cas dans les dossiers du défenseur Benjamin Gagné et du gardien Dereck Baribeau, des éléments clés de la renaissanc­e des Diables rouges.

À leur retour au bercail, ces résidents de Québec, récupérés des organisati­ons des Voltigeurs de Drummondvi­lle et des Foreurs de Val-d’or pour des choix de repêchage, ont su relancer leur carrière junior, voire devenir des éléments clés chez les Diables rouges.

« À la quantité d’échanges que j’ai effectués depuis mes débuts comme directeur général, j’ai fait des bons et des mauvais coups.

Benjamin se cherchait et quand je suis allé voir jouer Baribeau (en décembre) à Drummondvi­lle, il avait alloué huit buts aux Voltigeurs. Ça ne laissait pas présager qu’ils deviendrai­ent rapidement notre défenseur numéro un et notre gardien numéro un quelques mois plus tard », a rappelé Philippe Boucher.

LA TÊTE EN PAIX

Arrière-garde aux performanc­es honnêtes à compter de janvier, Gagné est devenu le chef de file de la brigade défensive depuis le début de la saison.

« Devenir un défenseur dominant dans la LHJMQ a toujours été l’un de mes objectifs. J’ignore ce qui s’est passé à Drummondvi­lle et j’ignore aussi pourquoi ç’a débloqué à Québec. C’est sûrement un ensemble de facteurs, comme le fait de revenir à la résidence familiale, mais j’en profite ! » a mentionné Benjamin Gagné, un choix de première ronde des Voltigeurs (13e choix) à l’encan de 2014.

« Je joue avec plus de confiance et parfois j’ai l’impression que le jeu se déroule au ralenti devant moi et j’ai les mains plus détendues sur mon bâton.

J’ai connu des moments difficiles lors des dernières années et je vivrai sûrement encore des passes plus difficiles cette saison. Quand tu as la confiance de l’entraîneur, ça aide. Tout comme le fait d’évoluer au sein d’une équipe compétitiv­e », émet le numéro 9.

UNE LONGUE RELATION

Dans le cas de Baribeau, les retrouvail­les avec son instructeu­r de jeunesse, Ghyslain Rousseau, semblent l’avoir replacé sur les rails du succès.

« Dereck a toujours possédé tous les outils pour être un bon gardien. Depuis son retour à Québec, il a rebâti sa confiance et il est heureux. Son contrat profession­nel (avec le Wild du Minnesota) lui a également retiré un poids de 20 livres sur les épaules », image Rousseau, qui a travaillé avec Baribeau trois ans à l’école primaire et chez le Blizzard du SSF (midget AAA).

« Avant (à Val-d’or), je me “pitchais” partout devant mon filet. À une époque, j’ai cru que je (sa carrière) m’en allais nulle part ! Je suis maintenant plus relaxe et plus confiant et prêt à relever de nouveaux défis », assure Baribeau.

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PHOTO D’ARCHIVES, DANIEL MALLARD Dereck Baribeau aura la mission de repousser les charges des Tigres de Victoriavi­lle, ce soir, au Centre Vidéotron.
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