Sang neuf et traditions chez les Lions
Le Collège St. Lawrence connaît une autre bonne saison
Depuis la création de la Ligue de hockey collégial, en 2010, les Lions du Collège St. Lawrence se sont forgé une solide réputation avec leurs cinq championnats éliminatoires. Malgré plein de nouveaux visages cette saison au sein de l’effectif, les Lions font honneur à leur tradition gagnante.
Après neuf matchs, l’équipe dirigée par les vétérans entraîneurs Guy Chouinard et Mike Labadie pointe au sommet de la division Nord-est en vertu d’une récolte de 16 points (8-1-0) et n’est qu’à deux points de la tête du classement général occupée par Saint-hyacinthe.
Écartés du tournoi printanier en demi-finales, l’an passé, les Lions ont dû composer avec la perte d’une quinzaine de joueurs au terme de la dernière saison. Ce départ canon témoigne une fois de plus de l’efficacité du recrutement de l’équipe du collège anglophone de Sainte-foy, bien que Labadie ne s’attendait pas à connaître du succès aussi hâtivement.
« L’expérience du personnel d’entraîneurs, et ce n’est pas que je veux me lancer des fleurs ou en lancer à Guy Chouinard […] les jeunes voient qu’ils font partie d’une organisation sérieuse. La réponse est bonne en exigeant un investissement total du jeune à cause de l’offre que le programme peut mettre en place.
« Ça nous surprend beaucoup étant donné qu’on est une équipe jeune. Ça va au-delà de nos attentes. Le groupe de vétérans répond bien et les jeunes qui sont arrivés prennent une place importante. Pour nous, le défi sera de continuer à progresser », raconte Labadie, entraîneur associé au programme.
DU MIDGET AAA AU HOCKEY COLLÉGIAL
Parmi les nouveaux venus, on compte des anciens des Commandeurs de Lévis, soit Alexandre Fortier, Samuel Dufour et Nathan Lavoie, ainsi que Vincent Guy, qui portait l’uniforme du Blizzard du Séminaire Saint-françois jusqu’au printemps passé.
Autant de recrues amènent aussi son lot de défis pour les Lions, puisque celles-ci se retrouvent à étudier dans la langue de Shakespeare pour la première fois de leur parcours scolaire, ce qui n’est pas toujours synonyme de succès instantané.
Une suspension académique est d’ailleurs décernée à un joueur qui échoue à un examen deux fois de suite. Depuis le début de la saison, sept membres des Lions ont subi cette mesure.
« Il y a un mécanisme pour retrouver le succès après un premier échec […]. On avait beaucoup de gars de troisième année l’an passé et des échecs successifs, dans leur cas, il n’y en a pas. Les jeunes qui vivent l’intégration dans un nouveau cégep, c’est positif de faire partie d’un groupe de hockey, mais tu dois t’acclimater à l’enseignement en anglais et c’est possible qu’ils aient des échecs », a expliqué Labadie.