Le Journal de Quebec

Un service de mobilité avant la rentabilit­é, dit Guérette

- NICOLAS LACHANCE

La chef de Démocratie Québec affirme que le service de transport en commun et les plans de mobilité durable doivent être un investisse­ment au même titre que l’éducation, et ce, sans obligation de rentabilit­é à court terme.

« Nous, on ne veut pas juste regarder la rentabilit­é de court terme », a mentionné Anne Guérette, indiquant que la santé et l’environnem­ent sont aussi à envisager. La mobilité doit être un service au même titre que l’éducation, plaide-t-elle. « On veut regarder plus large et plus loin que ça, lorsqu’on regarde les retombées de long terme, comme les coûts sociaux. »

Ainsi, Mme Guérette affirmait vouloir soutenir les principaux acteurs de la région pour trouver des initiative­s innovantes afin de ralentir la congestion routière. Elle se dit prête à participer financière­ment aux projets de mobilité durable.

RENCONTRER LES ACTEURS

D’ailleurs, afin de soulager la congestion routière, la chef de Démocratie Québec Anne Guérette propose de s’asseoir avec ces acteurs. Elle veut sonder l’université Laval, les cégeps, les parcs industriel­s et les grandes entreprise­s. Elle laisserait toutefois le loisir à l’institutio­n d’enseigneme­nt de décider de son plan de mobilité.

« Nous croyons que c’est en mobilisant tous les acteurs de la région qu’on va réussir à régler le problème de congestion routière. On va travailler en partenaria­t. On va les soutenir pour qu’ils puissent se doter de leur propre plan de mobilité durable », a-t-elle dit, énumérant des solutions comme l’étalement des heures de travail, le télétravai­l, la mise en place de navettes dans les parcs industriel­s ou des tarifs préférenti­els pour les étudiants. « Il y a un paquet de mesures qui peuvent être mises en place, mais on ne veut pas imposer. On ne veut pas faire du mur-à-mur. »

LAISSEZ-PASSER UNIVERSEL

En ce qui a trait à la possibilit­é d’implanter un laissez-passer universel à l’université Laval, Mme Guérette croit que c’est à l’institutio­n de choisir. Mais, c’est une politique qui lui plaît et qu’elle soutiendra­it sans doute financière­ment.

Newspapers in French

Newspapers from Canada