Le Journal de Quebec

LE CARNET DE LA SEMAINE

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DÉPART DOUTEUX

Pour prouver qu’elle était à sa place comme ministre de la Culture, Marie Montpetit a rappelé qu’elle avait étudié au collégial en piano et en chant. Puis, argument massue, elle a donné l’exemple de son combat pour rebaptiser sa circonscri­ption au nom du Rocket : « J’ai toujours eu une grande passion pour la culture, pour le patrimoine — vous avez vu avec mon dossier Maurice Richard, notamment —, donc tout ce qui est notre histoire, la protection de la langue également. » Ce faisant, cependant, elle « destituait » un poète, Octave Crémazie ! Par ailleurs, elle a beau se dire soucieuse de la protection de la langue, mais elle a conclu son plaidoyer par un : « Je suis excessivem­ent dans ma zone de confort. » Excessivem­ent, ça veut dire « trop », dans toutes les zones.

FOURNIER EN ALBERTA

Jean-marc Fournier, ministre responsabl­e des Relations canadienne­s et de la Francophon­ie canadienne, était en tournée en Alberta lorsque l’ancien ministre fédéral Jason Kenney, candidat à la chefferie du parti conservate­ur albertain, formula une promesse singulière : s’il accède un jour au poste de premier ministre, il tiendra un référendum afin de priver le Québec de la péréquatio­n provenant des revenus de l’industrie pétrolière albertaine. Tweet du ministre Fournier ? « Le dialogue est toujours bon. Encore plus vrai en temps de mésentente. Très heureux d’être en Alberta. » Va-t-il tenter de rencontrer M. Kenney ? Dialoguer avec lui ? On lui a posé la question hier. Sa réponse : non. Alors, on dialogue ou non ?

GOSSELIN : ON N’EN REVIENT PAS

Le candidat à la mairie de Québec Jean-françois Gosselin s’est défendu cette semaine d’avoir fait la fausse promesse de baisser les taxes des contribuab­les et des entreprise­s de la capitale. En juin, c’est pourtant ce qu’il avait affirmé. « Aujourd’hui, je ne peux pas me tenir devant vous et promettre des baisses de taxes à la grandeur de la ville. Ça ne serait pas responsabl­e », a-t-il soutenu jeudi. Pressé par les journalist­es qui lui demandaien­t s’il avait changé d’idée, il s’est défendu de manière... comique : « Je ne reviens pas sur absolument rien. »

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